Acquis - La mise en service commerciale du tramway d'Oran est prévue jeudi 02 avril, à 05 heures du matin, au lendemain de son inauguration par le ministre des Transports. S'étendant sur un linéaire de 18,7 km, le tramway d'Oran «reliera plusieurs importants quartiers de la ville où sont implantées 32 stations. Ses usagers pourront ainsi se déplacer «facilement» dans la ville d'Oran entre Sidi Maârouf, Haï Sabah, l'USTO, le Carrefour des trois cliniques, le Palais de justice, Dar El Beida, le quartier Plateau Saint-Michel, Oran centre (place du 1er Novembre), M'dina El Djadida, Boulanger et Es Senia, a-t-on précisé. En contrepartie, les voyageurs auront le choix entre deux formules de tarification. La première consiste en un ticket (1) voyage dont le prix est de 40 dinars et qui permet d'effectuer un seul voyage (aller) sur toute la ligne du tramway. Ce titre est essentiellement destiné aux voyageurs qui l'emprunteront occasionnellement. La deuxième formule est un carnet de dix (10) tickets dont le prix est de 320 DA permettant d'effectuer 10 voyages. Les utilisateurs de ce carnet bénéficieront d'une réduction de 20% ramenant le prix du voyage à 32 DA. Cette formule est destiné aux déplacements réguliers ou aux voyages en groupe. En outre, des abonnements permettant encore plus d'avantages seront lancés à partir d'octobre 2013. Par ailleurs, l'exploitation et la maintenance du tramway d'Oran est assurée par SETRAM, une société de droit algérien créée dans le cadre d'un partenariat entre l'EMA, qui détient 15% du capital social de l'entreprise, l'Etablissement de transport urbain d'Alger (ETUSA) avec 36% du capital et la Régie autonome des transports parisiens (RATP) qui dispose de 49% du capital de la SETRAM. Cette entité exploite actuellement le tramway d'Alger et sera prochainement chargée de l'exploitation de celui de Constantine, actuellement en travaux, a-t-on expliqué de même source. Lancés en 2009, les travaux du tramway ont fait voir aux Oranais de toutes les couleurs. Ceux qui ont été les plus atteints sont évidemment les automobilistes quand des artères importantes du centre-ville ont été, à tour de rôle, fermées. Le boulevard Maâta, suivi du boulevard Emir-Abdelkader et enfin la rue Mostaganem, les artères importantes du centre-ville, les plus fréquentées par les automobilistes, ont été fermées à la circulation, de longs mois durant, créant des embouteillages monstres. A présent, tout cela est de l'histoire ancienne, puisque les travaux sont terminés et la mise en service du tram est imminente.