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Histoires vraies
Le voyou que voilà (2e partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 05 - 2013

Résumé de la 1re partie - A peine sorti de prison, Colas est conduit chez sa grand'mère qui a donné sa caution au juge...
A quinze ans, des fugues. A seize ans, il volait des pièces détachées dans le garage de son père.
A dix-sept ans, il jouait les souteneurs avec une petite amie et à dix-huit ans il était surpris par la police avec sa bande en train de piller un entrepôt. Une bande qui n'en était pas à son premier coup et dont Colas était le chef. Deux commerçants de la ville le reconnaissaient sans hésitation, il avait vidé leur tiroir-caisse sous la menace d'un cric.
Le butin, planqué dans le garage du père, provenait aussi de trois vols avec effraction dans des villas inoccupées. Résultat : cinq ans de prison dont une partie venait d'être placée sous condition, avec contrôle d'un éducateur et séjour obligatoire chez la grand-mère à 80 kilomètres d'Avignon. Martial, le père, complètement dérouté devant le dernier de ses enfants, croyait encore à un sursaut de sa part. Il avait des raisonnements simples :
«Ecoute, Colas, tu as vingt ans ! C'est trop bête de gâcher sa vie à vingt ans ! Apprends un métier, bon sang ! Vis comme tout le monde, tu verras que ce n'est pas si mal. Tu as rendu ta mère malade de honte ! Un peu plus et la police me croyait complice ! Tu crois que c'est agir en homme, ça ? Tu es grand, costaud, intelligent. Quand tu étais petit, le maître d'école disait que tu irais loin si tu voulais. Je ne comprends pas !
— Cherche pas à comprendre, j'ai pas voulu, c'est tout !
— Tu me promets de bien te conduire avec la grand-mère ?
— Ecoute, papa. Dans un an je serai majeur, et dans un an je me tire d'ici ! Alors, arrête de me parler comme à un môme. Pour l'instant, je suis coincé, d'accord. Alors, tu rentres chez toi et à un de ces jours !»
On ne peut être plus aimant, et la colère monte, au visage du père.
«T'as beau avoir vingt ans, si tu me parles encore sur ce ton, je te botte les fesses !»
Et, sur le pas de la porte, la grand-mère grommelle :
«Au lieu de le dire, tu aurais dû le faire plus souvent ! Allez, va mon fils, rentre chez toi et ne t'inquiète pas. Ce petit crétin va en rabattre. J'ai du travail pour lui, et quand il aura fini sa journée, crois-moi, il aura plus envie de dormir que de discuter !
— L'éducateur viendra tous les mois, maman ? et s'il y a le moindre problème, préviens-nous immédiatement.
— Mais oui, mais oui. Allez, ne t'inquiète pas. Je ne suis pas seule, le chien est là. Il court plus vite que moi et plus vite que lui. Si ton gredin de fils fait le malin, ce n'est pas moi qui lui botterai les fesses, c'est Gaston qui les lui mordra.»
Gaston, quel drôle de nom pour un chien. Gaston est un grand chien noir, à poil long, mâtiné de groendael, aux yeux vifs et jaunes. Colas l'a connu tout petit, un chiot comme tous les chiots, joueur et attendrissant. Cinq ans plus tard, il a l'impression de rencontrer un fauve. Le père le prévient :
«Méfie-toi de lui, elle a raison, la grand-mère. Il n'obéit qu'à elle et c'est le genre sournois. Il y a six mois de ça, il a découpé le mollet d'un maraudeur. Et en plus, il a ses têtes.»
Gaston a ses têtes, effectivement. Et rien ne dit pour l'instant que la tête de Colas lui revienne. Debout dans les jupes de sa maîtresse, il observe, museau pointé sur l'arrivant, oreilles immobiles. Colas tente de jouer les fiers-â-bras avant le départ de son père. (A suivre...)


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