Explications - Encore une fois, les compétitions africaines ne sourient pas aux équipes algériennes. Chacun y va de son avis pour trouver des motifs à ces échecs et y apporter des solutions. De passage, hier dans la soirée, dans une émission sportive sur une chaîne de télévision privée, l'entraîneur de l'USMA, Roland Courbis, assure qu'avec une bonne programmation de la Ligue de football professionnel, les équipes algériennes pourraient se fixer comme objectif le sacre dans une compétition africaine. «Il est vrai, ajoute-t-il, que cela ne constitue pas le seul problème à régler, mais il s'agit d'un facteur qui bloque toute équipe algérienne engagée dans une compétition continentale.» «Ce qui s'est passé cette saison avec nous en est le meilleur exemple. Nous soumettre à une programmation pareille m'a poussé, à un moment donné, de dire que notre équipe ne représente pas l'Algérie. Après, c'est clair qu'il faudra les moyens financiers et humains pour rivaliser avec les grosses écuries du continent. C'est à partir de là que tout reste jouable. On ne peut pas dire, à chaque fois, les équipes algériennes ne peuvent pas jouer le titre africain. Dans ce cas, mieux vaut rester à la maison et arrêter carrément de jouer au football», a-t-il affirmé. Sur une question quant à son avenir, le technicien corse n'a pas voulu trop s'étaler, affirmant qu'il a encore à un match à disputer avec son équipe, cet après-midi face au CRB. Il affirme qu'il décidera tout juste après et en tenant compte de plusieurs paramètres. Il est revenu, par la suite sur son expérience en Algérie, indiquant qu'elle a été réussie à plus d'un titre. «Arrivé alors que la saison avait déjà débuté (mois de novembre), a fait que ma mission s'annonçait dès le départ difficile. Par la suite, est venue cette défaite face au MCA, qui a fait que des supporters se sont retournés contre moi. Avec la collaboration de tout le monde, nous sommes parvenus à redresser la barre et à gagner deux titres. Cela ne veut pas dire que j'ai tout réussi, mais je dirai qu'il est moins mauvais que celui d'autres entraîneurs. Une belle expérience dans l'ensemble, surtout que cela m'a permis de découvrir une personnalité incroyable, à savoir Ali Haddad, porteur d'un très grand projet pour l'avenir». Courbis n'a pas manqué de tirer le chapeau à son adjoint, Billel Dziri, affirmant qu'il a été d'un grand apport dans le redressement de l'équipe. «En arrivant, il m'a été d'un grand apport, étant donné qu'il s'agit d'un enfant du club, qui a déjà travaillé avec mon prédécesseur. Il a une bonne méthode de travail et le sens de l'écoute. Je lui donne des conseils et il sera, j'en suis persuadé, un grand entraîneur à l'avenir», a-t-il conclu. CRB Kerbadj : «J'aide le club, mais je ne le favorise pas» Le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, n'a pas caché son appartenance au CRB, affirmant qu'il continue toujours à l'aider, bien qu'il soit à la tête de l'instance fédérale. Invité du premier numéro de l'émission «Le rendez-vous des professionnels», de la chaîne Dzaïr TV, Kerbadj dira : «Si j'ai quitté le CRB pour aller prendre la LFP, cela ne veut nullement dire que je ne le supporte plus. Bien au contraire, je l'ai aidé, je l'aide et je continuerai encore à le faire. Toutefois, cela se fait en dehors de mes fonctions de président de la LFP. Autrement dit, j'aide le club, mais je ne le favorise pas, et je défie quiconque de m'apporter des preuves contradictoires à ce que je dis. Si j'ai favorisé le Chabab, a-t-il pris de titres ? Quand je vois les gens m'insulter, je me demande qui se cache derrière. Il y a comme une manipulation dans l'air. Que ces gens sachent que j'ai évité, cette saison, au club la crise à maintes reprises, en intervenant et en mettant de l'argent de ma propre poche. Comme exemple, avant le match face à l'ESS, lors de la phase aller, les joueurs avaient refusé de faire le déplacement s'ils ne percevaient pas la prime de la victoire face à la JSK. Une prime que j'ai moi-même payée lors du mariage de mon fils». S'agissant de la revendication des supporters pour que leur club soit pris en charge par une société nationale, l'invité a confirmé l'information qui circule depuis quelques jours, à savoir que cela devrait se faire avec la Cnep-Banque, «en attendant d'avoir le feu vert du Premier ministre, Abdelmalek Sellal». Toutefois, Kerbadj insiste pour que tous les bilans des clubs soient présentés à la LFP, avant d'entamer tout genre d'actions dans ce sens. CSC Lemerre évoque un probable départ Dans une conférence de presse, l'entraîneur du CSC, Roger Lemerre, a parlé d'un probable départ de la tête de la barre technique du CSC, à la fin de la saison en cours. Dans son allocution, le technicien français a laissé entendre qu'à 72 ans, le temps est venu pour lui de laisser la place aux jeunes compétences, «Mon avenir est derrière moi. Maintenant que j'ai 72 ans, je suis persuadé que je ne peux donner plus au football. Il est temps, donc, pour moi, de laisser la place aux jeunes qui peuvent faire mieux que moi. Mon expérience à Constantine a été l'une des meilleures de ma carrière, et cela sur tous les plans. Si je pars, cela sera avec un pincement au cœur», a-t-il lancé. Transfert de Ziaya Al-Ittihad de Djedda doit payer 150 000 euros à l'ESS La direction de l'ES Sétif a donné un dernier ultimatum à son homologue d'Al-Ittihad de Djedda afin de lui verser la somme de 150 000 euros représentant la dernière tranche des indemnités du transfert de son ex-joueur, Abdelmalek Ziaya, au club saoudien. Le club sétifien sera dans l'obligation de recourir à la Fédération internationale de football (Fifa) au cas où l'ultimatum en question expirerait sans que ce dossier soit réglé. Ziaya avait été transféré vers Al-Ittihad de Djedda en janvier 2010 où il est resté jusqu'à janvier 2012. Après six mois d'inactivité, il avait opté pour le CA Bizerte mais il n'a pas fait long feu au sein du club tunisien qui l'a libéré en janvier passé au profit de l'USMA. L'ESS, en butte à des problèmes financiers, espère bénéficier de la somme réclamée aux Saoudiens dans les plus brefs délais pour régler les arriérés de salaires de ses joueurs, selon un responsable du club des Hauts-Plateaux. ESS Vélud parti pour rester Le président du CSA/ESS, Hassen Hamar, a annoncé l'imminente prolongation de l'entraîneur français, Hubert Vélud, à la tête de la barre technique de l'Aigle noir. Voilà, donc, une bonne nouvelle pour les supporters de l'Entente qui ont émis le vœu de voir leur entraîneur poursuivre sa mission avec El-Kahla, d'autant plus qu'il a réalisé un très bon travail depuis son arrivée, en témoigne le titre de champion conservé. Cela se passe au moment où les Noir et Blanc des Hauts-Plateaux s'apprêtent à affronter l'US Bitam, en match retour de la Coupe de la CAF, après avoir remporté la première manche à Sétif (2-0), avant-hier. Entre-temps, et dans une déclaration accordée au site de la Fifa, et sur une question relative à son avenir, l'ancien sélectionneur du Togo a déclaré : «Après le match face à l'US Bitam, et le dernier match du championnat devant le CS Constantine, j'aurai une discussion avec les dirigeants du club pour parler de mon avenir. Tout se décidera à l'issue de cette rencontre».