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Frappés à mort
Publié dans Info Soir le 27 - 05 - 2013

Instabilité - Confrontée depuis deux ans aux défis posés par l'ouverture politique, la Birmanie découvre, aujourd'hui, le pouvoir destructeur des violences islamophobes derrière lesquelles se trouvent des leaders extrémistes dont des moines bouddhistes ultranationalistes.
Les violences qui opposent la minorité musulmane (4%), discriminée depuis plusieurs années, à la majorité bouddhiste (89%) sont monnaie courante. Il ne se passe pas, en effet, un jour sans que les musulmans minoritaires soient la cible de toutes sortes d'exactions.
Les causes de ces affrontements sont liées aux discriminations dont sont victimes les musulmans, en particulier les Rohingyas. En mars dernier, les violences entre musulmans et bouddhistes, dans l'ouest de la Birmanie, ont fait 29 morts, chiffre n'incluant pas les 10 musulmans frappés à mort, et 30 000 personnes déplacées, des deux communautés.
Un bilan partiel puisque les informations proviennent, notamment, de médias officiels qui semblent, jusque-là, ignorer les victimes musulmanes. Ce n'est pas la première fois que cette communauté est visée en Birmanie. Elle y est tyrannisée depuis l'indépendance en 1948.
Pour rappel, en 1978, une campagne de terreur avait été lancée par l'armée birmane, ce qui avait obligé 200 000 musulmans à fuir au Bangladesh. En 1982, une loi birmane les a, carrément, dépouillés de leur nationalité. Entre 1991 et 1992, ils ont été la cible d'opérations d'éradication. Hélas, les Rohingyas subissent diverses formes de violence comme la confiscation des terres, le travail forcé, l'interdiction de se déplacer ou de se marier sans l'accord de l'Etat, etc.
Et pour se prémunir contre toutes ces exactions, ils se voient obligés de fuir leur pays. Rejetés, stigmatisés et violentés, les Rohingyas sont considérés, par l'ONU, comme l'une des minorités les plus persécutées de la planète. Ils se trouvent, ainsi, étrangers dans leur propre pays. Dans ce cadre, Célestine Foucher, porte-parole d'Info Birmanie, avait récemment appelé toutes les parties à agir avec retenue et les autorités à ouvrir des discussions. «Il faut que le gouvernement birman mette fin à la discrimination contre les 800 000 Rohingyas musulmans du pays.
Ces derniers sont, de par la loi birmane, des apatrides qui ne font pas partie des minorités ethniques reconnues par le pouvoir.» Cette fois encore, des tracts de propagande anti-Rohingyas circulaient depuis des semaines et, selon plusieurs témoins, les forces de sécurité ont prêté main-forte aux miliciens bouddhistes comme cela avait été le cas à plusieurs reprises par le passé. Aujourd'hui, ils sont plus nombreux à vivre hors de la Birmanie (plus d'un million), où ils mènent une vie de clandestins ou de réfugiés, que dans leur pays d'origine où leur nombre avoisine les 800 000 personnes.


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