Amélioration L?institution connaît des changements depuis que sa gestion a été décentralisée. L'Ecole régionale des beaux-arts de Constantine, s'attelle, depuis son accession à l'autonomie en 2000, à élever le niveau de formation de ses étudiants par le biais de l'introduction de nouvelles spécialités et de l'outil informatique dans le cadre d'une réforme de ses programmes d'enseignement. Cette institution, qui relevait de l'Ecole des beaux-arts d'Alger, assure la formation des lycéens en quatre années d'études, couronnées par l'obtention d'un diplôme national leur permettant de poursuivre des études en postgraduation ou de s'intégrer dans la vie active. L'Ecole des beaux-arts, a indiqué son directeur, est ouverte aux jeunes lycéens de 3e AS de l'est du pays qui se présentent au concours d'entrée organisé chaque année. Cependant, le nombre de places pédagogiques est limité ; l'école a accueilli, cette année, 55 étudiants seulement sur 300 participants au concours d'entrée, ce qui porte le nombre total des étudiants en formation à 153. L'école est confrontée à un problème de structures d'accueil. Les étudiants sont contraints à suivre leurs cours au siège de l'institution ou au centre culturel Ben-Badis, au centre-ville, ou alors à l'institut d'architecture de Zerzara. Cette situation n'est pas sans influer sur le rendement de ces étudiants, vu la perte de temps due aux déplacements par bus. Sur le plan pédagogique, les étudiants inscrits passent trois années de formation en tronc commun, des études théoriques portant sur la littérature, l'histoire de l'art, les techniques de communication, le dessin. Ils accèdent ensuite, en quatrième année, à l'une des specialités dispensées, c?est-à-dire la peinture, l'architecture, la communication visuelle. Ces étudiants sont encadrés par 17 enseignants, également membres du conseil pédagogique qui veille à l'évaluation du programme de formation et débat des questions liées à la planification, à l'orientation pédagogique. Interrogés sur les conditions de travail, les enseignants ont relevé notamment la surcharge des salles de classe, mais soulignent que leur établissement a connu une nette amélioration au lendemain de son autonomie vis-a-vis de l'Ecole des beaux-arts d'Alger.