Résume de la 1re partie - Le 5 décembre 1945, une disparition inexpliquée se produit. Cinq avions de l'aéronavale américaine partent de la Floride et disparaissent sans laisser de trace. Le mystère du grain blanc est sur le point d'être résolu suite au crash d'un avion en 1975. Ce jour-là, une rafale descendante se produit juste au moment où l'avion survole l'aéroport. Elle entraîne une violente turbulence atmosphérique. Quelques secondes plus tard, l'avion s'écrase. On appelle ce vent violent «rafale descendante». C'est en fait une véritable avalanche d'air qui tombe d'un coup d'un nuage. La vitesse du vent qui peut être supérieure à 300 km/h, souffle avec une violence destructrice. Le phénomène ne dure jamais plus de quelques minutes et ressemble beaucoup au grain blanc décrit par les marins. L'étude a abouti sur la preuve que ce phénomène se produit aussi en mer. Sous l'effet du soleil, l'énergie thermique des eaux s'élève dans l'atmosphère et entraîne la formation de cumulo nimbus au-dessus de l'archipel des Bermudes et jusque dans le golfe du Mexique. Les plus gros de ces cumulonimbus emmagasinent une grande énergie thermique provenant de la mer. On sait aujourd'hui que ce sont ces cumulonimbus qui provoquent les rafales descendantes. Un accident qui dévoile la vérité. Si les rafales descendantes peuvent faire chavirer n'importe quel navire, même les plus gros, elles ne peuvent pas provoquer une explosion. Curieusement, c'est un accident sur une station de forage pétrolière qui permet d'établir une hypothèse assez fiable. Lors d'un forage, une explosion a lieu et un incendie ravage la station. On se rend compte que d'importantes quantités de méthane échappées du sous-sol marin sont remontées à la surface pour s'enflammer. Tout ce gaz qui remonte en bouillonnant, peut, sans problème, renverser une plateforme pétrolière. D'après les scientifiques, voici le scénario qui a abouti à la disparition des avions. Dans le plateau continental, à plus de 500 m de profondeur, à une température inférieure à 5°C, l'hydrate de méthane reste stable. Quand le fond des mers se fragmente sous l'effet d'un séisme par exemple, d'importantes quantités de méthane s'échappent. Un bateau peut se retrouver prisonnier de cette mer en ébullition. Il perd sa flottabilité et coule. Quand ces importants volumes de méthane atteignent la surface de l'eau, le gaz, plus léger que l'air, monte dans l'atmosphère. Quand le moteur de l'avion entre en contact avec le méthane, le gaz s'enflamme et l'appareil explose. Si le mystère du Triangle des Bermudes continue à fasciner, il faut admettre que toutes ces disparitions n'ont aucun rapport avec des phénomènes paranormaux ou mystérieux. Même si aujourd'hui, la science ne peut pas tout prouver, faute de preuves tangibles – le gaz ne laissant aucune trace –, les phénomènes atmosphériques que l'on commence tout juste à comprendre en sont certainement la cause. Les perturbations magnétiques qui ont été constatées dans cette zone expliquent les perturbations et pannes des instruments.