Performance - Vahid Halilhodzic est le dixième sélectionneur étranger que connaît l'équipe nationale algérienne depuis l'indépendance. Il faut dire que chaque décennie a connu son apport de techniciens étrangers. Durant les années 60, c'est le grand Lucien Leduc, une compétence avérée et respectée à l'époque, qui a eu le privilège de conduire la sélection nationale lors de sa première participation à une Coupe d'Afrique des nations. Il marquera pour longtemps les esprits grâce à la qualité de son travail technique et de sa gestion des hommes. Ceux qui lui ont succédé dans les années 70 et 80 étaient plutôt le choix d'une politique sportive prônée par les pouvoirs publics de l'époque, s'appuyant sur les experts venus des pays de l'Est. Le Roumain Makri coachera les Verts de février 1974 jusqu'à la veille des Jeux méditerranéens de 1975 où il sera remplacé par Rachid Mekhloufi. Ce dernier conduira l'équipe nationale au premier sacre depuis l'indépendance : elle a remporté la médaille d'or des Jeux méditerranéens dans une mémorable finale face à la France puis la médaille d'or des Jeux africains de 1978. Le Yougoslave Rajkov et le Bulgare Rogov accompliront un grand travail de fond et contribueront de façon remarquable aux performances des Verts lors des Jeux méditerranéens de Split, des Jeux olympiques de Moscou 1980 et des CAN-1980 et 1982, mais c'est surtout la qualification au Mondial espagnol de 1982 qui marquera l'histoire du football algérien et le fera connaître au monde entier. Il faut attendre dix ans, soit de 1988 à 1998, pour voir un autre entraîneur étranger débarquer à Alger avec la désignation du Roumain Pigulea. Un inconnu au bataillon, mais qui ne fera pas long feu en démissionnant de son poste tout en lançant certaines vérités sur le niveau et la qualité du football national qui sont toujours d'actualité aujourd'hui. Durant les années 2000, l'équipe nationale connaîtra trois sélectionneurs étrangers. L'ère de la filière belge avec d'abord Georges Leekens, qui ne disputera en fait qu'un seul match officiel avant de laisser sa place à Rabah Saâdane qui permettra aux Verts de relever la tête lors de la CAN-2004 en Tunisie en atteignant les quarts de finale. Son compatriote Robert Waseige reprend les rênes suite au départ du Cheikh après trois mois de tergiversations et éliminera les Verts de la Coupe du monde 2006, notamment après un cinglant (0 à 3) contre le Gabon à Annaba. Ensuite, après avoir colmaté l'édifice avec le duo Fergani-Belloumi puis Meziane Ighil, alors DTN, la sélection est confiée de nouveau à un étranger, le Français Jean-Michel Cavalli, à qui certains reconnaissent un certain travail pour avoir déniché quelques joueurs d'origine algérienne évoluant en Europe, notamment en France. Mais Cavalli échouera lui aussi quand les Verts se sont fait balader au stade du 5-Juillet par la Guinée de Pascal Feindouno (0-2) en éliminatoires de la CAN-2008. Saâdane, le dénominateur commun Evidemment, c'est encore Saâdane, que nous sommes allés chercher pour relancer la machine et emmener la bande à Ziani à la troisième place de la CAN-2010 en Angola, après deux éditions ratées, et surtout un retour en Coupe du monde après 24 ans d'absence. L'histoire retiendra que souvent, le technicien algérien qui succède à son homologue étranger a plus de réussite et décroche de meilleures performances et que tous les titres gagnés sont l'œuvre de nationaux. D'ailleurs, Saâdane était présent lors des trois participations algériennes au Mondial (1982, 1986 et 2010). Vahid Halilhodzic ira-t-il au bout de son contrat et fera-t-il mieux que ses prédécesseurs, lui qui se trouve à deux rencontres du bonheur ? Ce sera en tout cas une première pour notre football s'il se qualifie grâce à un sélectionneur étranger. Rendez-vous en novembre prochain. FC Nantes Les Canaris s'activent pour Slimani Il ne se passe pas un jour sans que l'on évoque le nom du buteur des Verts, Islam Slimani, dans les différents médias français. Il est vrai que l'enfant de Aïn Bénian n'a jamais caché son rêve de jouer un jour en Ligue 1 et cela a fait que plusieurs formations de ce championnat souhaitent l'avoir dans leur effectif. D'ailleurs, il ne manque pas de courtisans en France et la liste s'est rallongée avec l'entrée en lice du nouveau pensionnaire de la Ligue 1 française, le FC Nantes, qui vient de retrouver l'élite après quatre ans d'absence. Les Canaris, qui ont le droit de recruter jusqu'au 28 juin, ont ciblé l'attaquant du CRB, lequel même s'il n'a pas marqué face au Rwanda, a été toutefois l'auteur de la passe décisive qui a ramené le but de Taïder. Cette piste se serait réchauffée ces dernières heures et apparaîtrait comme prioritaire aux yeux du FC Nantes. Par ailleurs, nous apprenons qu'un manager algérien a proposé les services du buteur des Verts à l'OGC Nice. L'entraîneur Claude Puel s'intéresse au joueur et attend les prochains jours pour pouvoir se fixer sur l'éventualité de son arrivée. Dynamo Dresde Aoudia rejoint Idir Ouali Au moment où la direction de l'ESS affirmait qu'il est encore sous contrat avec elle, l'attaquant Mohamed-Amine Aoudia ne l'entendait pas de cette oreille et s'est déplacé en Allemagne pour signer un contrat de deux ans au profit du Dynamo Dresde (Bundesliga 2). C'est le site Internet spécialisé, footafrica365.fr, qui a rapporté l'information, hier, citant des sources proches du joueur. La direction sétifienne ne compte pas rester les bras croisés, et a vite sollicité les instances du football national pour s'opposer à cette transaction, étant donné que le joueur est encore lié au club jusqu'au 3 août prochain. L'international algérien rejoint ainsi un autre joueur algérien, qui figure sur le calepin du sélectionneur national, Halilhodzic, Idir Ouali. FC Sochaux Boudebouz dans le viseur de Rubin Kazan Lié à Sochaux jusqu'en juin 2014, Ryad Boudebouz n'a pas caché son désir de quitter son club formateur. Après son transfert avorté la saison dernière à l'OM, l'international algérien est dans le collimateur du Rubin Kazan. Intéressé par le profil du milieu offensif, le 6e du dernier championnat de Russie pourrait, selon nos informations, formuler une offre très prochainement. Agé de 23 ans, le gaucher privilégierait plutôt l'un des cinq championnats majeurs. Pour l'heure, quelques clubs étrangers (Bayer Leverkusen, Tottenham ou Liverpool) ont pris des renseignements mais n'ont pas formulé d'offre concrète. En France, la Ligue 1 le connaît. Saint-Etienne, Lyon, l'OM et Bordeaux, où Gillot l'apprécie, pourraient selon les aléas du marché s'avancer sur son cas lors de ce mercato. Chan-2014 Korichi récupère les six internationaux A La sélection algérienne des joueurs locaux (A') entame aujourd'hui au centre technique de Sidi Moussa, son dernier stage avant d'accueillir son homologue libyenne le 23 courant au stade du 5-Juillet (18h), en match aller des éliminatoires du Chan-2014. Pour ce troisième regroupement, l'entraîneur national Toufik Korichi reconduira le même groupe ayant pris part aux deux précédents, tout en récupérant les internationaux retenus dans la sélection première qui vient de décrocher sa qualification au dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Il s'agit des gardiens de but Doukha et Khedaïria, des défenseurs Belkalem et Khoualed, du milieu de terrain Koudri, ainsi que de l'attaquant Slimani. Il faut dire que du côté algérien, l'on appréhende énormément ce challenge, d'autant plus que l'adversaire traverse une période faste, comme l'atteste son parcours dans les éliminatoires du Mondial, où il garde ses chances intactes pour se qualifier aux barrages, à une journée de la fin de la deuxième étape des éliminatoires. AS Saint-Etienne Torino et la Sampdoria veulent Ghoulam Faouzi Ghoulam, qui déclarait récemment vouloir jouer la Coupe d'Europe avec son club formateur, l'AS Saint-Etienne, est courtisé par plusieurs clubs en Italie. Après l'Udinese qui s'était renseigné sur le défenseur algérien, c'est au tour du Torino et de la Sampdoria de se pencher sur le dossier comme le rapporte L'Equipe ce matin. Saint-Etienne demanderait sept millions d'euros pour le transfert. Une somme que les clubs italiens ne sont pas disposés à payer. Relégué sur le banc de touche durant toute la seconde partie de la saison, Faouzi Ghoulam pourrait, tout de même, être amené à quitter Saint-Etienne cet été. Les dirigeants stéphanois réclameraient cependant 7 millions d'euros pour le joueur de 22 ans, sous contrat jusqu'en 2016, ce qui aurait calmé les ardeurs de ces deux courtisans.