Moisson - L'Algérie a terminé à la 10e place, avec 26 médailles (9 or, 2 argent et 15 bronze) au classement général des 17es Jeux méditerranéens de Mersin dont les compétitions ont pris fin hier. La première place est revenue à l'Italie avec 69 médailles d'or, 52 en argent et 64 en bronze devant la Turquie, pays organisateur, avec 46 or, 40 argent et 35 bronze. Le podium est complété par la France qui en a remporté 24 en or, 25 en argent et 43 en bronze. Les 26 médailles algériennes ont été décrochées en boxe (5 or et une bronze), athlétisme (4 or, 2 argent, 4 bronze), judo (3 bronze), karaté (2 bronze), sports boules (2 bronze), haltérophilie (une bronze), lutte (une bronze) et cyclisme (une bronze). Aux précédents Jeux méditerranéens de Pescara, l'Algérie n'avait obtenu que 17 médailles (deux or, trois argent et 12 bronze), synonyme de 14e place, ce qui constituait une de ses plus mauvaises prestations dans l'histoire de ces joutes depuis 1967 à Tunis (3 bronze) et à l'édition d'Izmir-1971 en Turquie où elle n'avait pris qu'une médaille de bronze par Azzedine Azzouzi au 800 m. Le record de médailles pour l'Algérie a été obtenu lors des Jeux méditerranéens de Tunis en 2001 où les athlètes algériens avaient remporté 32 médailles au total (10 or, 10 argent, 12 bronze). La journée d'hier (la dernière) a vu l'Algérie récolter une belle moisson, notamment en athlétisme. En effet, les Algériens ont récolté deux médailles d'or, une en argent, alors qu'une médaille en bronze a été décrochée par les boules. C'est Miloud Rahmani, qui a ouvert le bal en décrochant l'argent du 400 m haies avec un temps de 49.34. Rahmani qui est,ainsi, le premier Algérien à descendre sous la barre des 50 secondes, a réalisé au passage le minima A (49.40) pour le championnat du monde d'athlétisme prévu en août prochain à Moscou (Russie). Vint ensuite Yasmina Omrani, qui a offert la 8e médaille d'or à l'Algérie du concours de l'heptathlon. Omrani a remporté quatre des sept épreuves inscrites au concours : le 100m haies (13.89), le lancer du poids (13m66), le 200m (25.25) et le saut en longueur (5m90). L'Athlète algérienne a terminé 2e à la hauteur (1m72), au lancer du javelot (39m58) et au 800m (2:20.55). Enfin, l'athlète algérien Rabah Aboud a offert une 9e médaille d'or à l'Algérie en s'imposant dans l'épreuve du 5 000 m. Aboud a couru la course en 13:38.01, devançant les Marocains, Othmane El-Goumri (13:38.24) et Aziz Lahbabi (13:40.33). Dans le rafle simple dames, l'athlète Lamia Aïssioui a remporté la médaille de bronze. Elle a battu la concurrente Sajic Ivana (Serbie) sur le score de 12-4, au match de classement pour la 3e position. Or Arg Br Total 1-Italie 69 52 64 185 2-Turquie 46 40 35 121 3-France 24 25 43 92 4-Espagne 20 31 29 80 5-Egypte 20 22 24 66 6-Grèce 15 17 26 58 7-Serbie 12 11 11 34 8-Slovenie 12 11 10 33 9-Croatie 11 6 8 25 ********************* 10-Algérie 9 2 15 26 ******************** 11-Tunisie 7 19 21 47 12-Maroc 7 10 11 28 13-Albanie 3 2 5 10 14-Chypre 2 2 3 7 15-Monténégro 1 1 3 5 16-Malte 1 1 0 2 17-San Marino 0 2 3 5 18-Syrie 0 2 0 2 19-Macédoine 0 1 4 5 20-Bosnie 0 1 3 4 21-Liban 0 0 2 2 Cyclisme Tour de France Kettel au sprint dans un final chaotique Ordres, contre-ordres, chutes et incompréhensions sur les ondes de Radio Tour ont semé la confusion au sein d'un peloton déjà nerveux dans le final de la première étape du Tour de France à Bastia. Après le bus de l'équipe de France de football à Knysna, celui de l'équipe australienne Orica passe à son tour à la postérité. Pour s'être un peu trop avancé, un bus s'est retrouvé bloqué samedi sur la ligne d'arrivée du Tour de France et provoqué un chaos inédit dans le final de la première étape gagnée à Bastia par l'Allemand Marcel Kittel, premier maillot jaune de cette 100e édition. Encastré dans le portique d'arrivée, le véhicule de l'équipe Orica, trop haut pour passer, est resté immobilisé alors que la course entrait dans sa phase décisive. Un «plan B» a été mis en place avec une arrivée fixée aux 3 kilomètres, un endroit où le système de chronométrage est installé afin de prendre les temps en cas d'incident sur la partie finale. Avant de revenir au schéma initial, dès lors que le bus avait pu être désincarcéré. Le peloton, lancé à près de 60 km/h vers la mer Tyrrhénienne, approchait alors des 5 derniers kilomètres. La blessure Contador touché à une épaule L'Espagnol Alberto Contador (Saxo) a été touché à l'épaule gauche dans sa chute du final de la 1re étape du Tour de France, hier, samedi à Bastia. «Je vais bien, il faudra voir maintenant comment je vais me sentir demain (ce dimanche)», a déclaré le double vainqueur du Tour de France (2007, 2009) après l'arrivée. «Dans le Tour, on ne sait jamais comment ça va se passer, a ajouté Contador. Il y a un coureur qui n'a pas freiné devant moi et je me suis retrouvé à terre. Une chute laisse des ecchymoses. C'est le lendemain surtout qu'on ressent la douleur», a confirmé son directeur sportif Philippe Mauduit. Contador avait déjà été victime d'une chute dès la première étape, en 2011, lors de sa précédente participation au Tour. A Bastia, l'Espagnol n'a pas perdu de temps au classement, les coureurs étant classés ex-aequo après un final chaotique. La performance L'incroyable Van Poppel Cela serait passé inaperçu au milieu de ce fatras qu'a été le final de la première étape, mais la performance est exceptionnelle: Danny Van Poppel, 19 ans jusqu'au 26 juillet, le plus jeune coureur du Tour depuis l'après-guerre, s'est classé troisième pour sa première journée sur la Grande Boucle ! Le fils de Jean-Paul Van Poppel a endossé le maillot blanc en profitant au maximum de l'absence de nombreuses forces vives du sprint et s'il a reconnu la supériorité de Marcel Kittel, il pensait même qu'il aurait encore pu grappiller une place. «Aujourd'hui, j'ai prouvé que je pouvais aller vite», estimait le coureur de Vacansoleil, emmené par son grand frère Boy (25 ans) dans le final à Bastia. Tennis Wimbledon Djokovic impeccable Novak Djokovic a donné une leçon de tennis à Jérémy Chardy, balayé 6-3, 6-2, 6-1 samedi, et répondu ainsi à distance à Andy Murray, qualifié la veille pour les huitièmes de finale en rossant l'Espagnol Tommy Robredo. Impeccable depuis le début du tournoi, le n°1 mondial a encore haussé le ton face à Chardy, 25e mondial, qui n'a toujours pas réussi à lui prendre la moindre manche en sept rencontres. Une seule statistique résume l'impression d'invulnérabilité qu'a dégagée le Serbe : en 1h 26 min de match, il n'a commis que trois fautes directes. «J'ai neutralisé son service et tout est allé dans mon sens. J'ai réussi tout ce que je voulais. Quand tout fonctionne, c'est un sentiment extraordinaire», a commenté Djokovic, vainqueur sur le Central du cinquantième match de sa carrière sur gazon. La 600e pour Serena Numéro 1 mondiale et tenante du titre, Serena Williams s'est qualifiée pour les 8es de finale en dominant Kimiko Date-Krumm en deux sets secs (6-2, 6-0). Elle remporte le 600e match de sa carrière sur le circuit. La n°1 mondiale affrontera l'Allemande Sabine Lisicki, tombeuse de Samantha Stosur (4-6, 6-2, 6-1). «Je trouve que j'ai bien couvert le court, que j'ai mieux retourné aussi que lors du match précédent, a-t-elle analysé. Mais il y a toujours des choses à améliorer et j'espère que je vais y parvenir. Ce sera sans aucun doute un bon match face à Sabine : elle a un énorme service et joue toujours son meilleur tennis sur gazon. Elle a déjà battu de grandes joueuses donc ce sera un match difficile pour moi. Je vais devoir l'aborder avec beaucoup de sérieux. On m'a dit que c'était ma 600e victoire en carrière et je n'en revenais pas car j'ai l'impression que la 500e était il y a si peu de temps ! Mais c'est bien. Si je dois choisir un seul de ces matches comme ayant une place spéciale ce serait sans doute la victoire en Australie en 2003 : gagner 4 tournois du Grand Chelem de suite, ça doit être le meilleur souvenir».