Résumé de la 2e partie - Le vieil homme dit à Saléha qu'il enlève les sortilèges. Elle propose de lui ramener deux amies qui n'ont pas de chance. Saléha ne voulait pas que le vieil homme lui échappe ; elle s'affole un peu. — Tu pars dans quatre jours ? Donne-moi ton numéro de téléphone et je t'appellerai...Il faut d'abord que j'en parle à la personne concernée. Le vieil homme sort de derrière sa gandoura blanche, un petit bout de papier sur lequel il y a trois numéros de téléphone. — Oh ! El hadj ! Tu as trois numéros de téléphone ! — Oui... Bien sûr, pour être sûr d'être joint... — Et tu peux te déplacer si je te demande par exemple de venir à Alger-Centre ? — Mais bien sûr... je vais là où le Mal réside parce que mon devoir est de le combattre... Dès que Saléha arrive à Alger, elle se rend chez son amie Hadjira. Elle avait l'habitude de lui rendre visite mais elle l'avertissait deux à trois jours à l'avance. Jamais elle n'avait débarqué chez elle à l'improviste comme ce jour-là. Après avoir entendu son amie, Hadjira jubile. — Et tu dis qu'il est de Boussaâda, Saléha ? — Oui... — On m'a dit que les gens de Boussaâda étaient forts en matière de s'hour et de désenvoûtement, Saléha. — C'est ce que j'ai entendu aussi... Tu te rappelles Zoubida, notre ancienne collègue ? — Oui, bien sûr. Plus moche qu'elle tu meurs et tu as vu l'homme qu'elle a épousé ! On dirait un acteur italien. Je lui ai demandé plusieurs fois de me révéler son secret mais elle n'a pas voulu. C'est une de ses voisines qui m'a dit que six mois avant son mariage, elle s'est rendue plusieurs fois à Boussaâda. — C'est peut-être là qu'elle a connu son mari... — Non. Son mari est d'Alger... Elle s'est rendue à Boussaâda pour trouver le moyen de mettre un terme au mauvais sort qui la suit depuis des années ! Euh... D'ailleurs, je ne te cache pas que cela fait quelque temps que trotte dans ma tête l'idée de m'y rendre. J'ai vu plusieurs exorcistes à Alger, aussi bien des hommes que des femmes et cela n'a rien donné. (A suivre...)