Résumé de la 1re partie - Saléha, une mère de famille de 35 ans, est abordée par un vieil homme dans un autocar sur la ligne Boumerdès-Alger. Il lui demande si elle est mariée. Le vieil homme paraît gêné par la réplique de Saléha : — Oh ! Je t'ai posé la question juste comme ça...Tu sais, quand on vieillit, on devient très curieux. — Je suis mariée et j'ai deux garçons et une fille. — Que Dieu te les garde et les protège contre les agissements des suppôts du mal et du mauvais œil. — Amen ! — Tu sais que tu as de la chance ma fille, parce que tu as échappé à la méchanceté de ton entourage. Tu es belle et gentille ; tu aurais pu constituer une victime idéale pour les suppôts du mal. — Qu'est-ce qu'on aurait pu me faire, grand-père ? — Mais t'empêcher de te marier, par exemple. Il y a pour cela des méthodes diaboliques presque infaillibles contre lesquelles on ne vient à bout que difficilement. Hier, j'ai réussi à trouver le sortilège qui empêchait une jeune fille de se marier... alors qu'elle était pétrie de qualités... Incroyable... j'ai du mal à croire que les gens soient méchants à ce point... — Oh ! El Hadj ! Tu arrives à trouver les raisons qui empêchent certaines filles de se marier ? — Oui... Bien sûr... — Oh ! C'est peut-être Dieu qui t'a mis sur mon chemin ! — La générosité de notre Créateur est incommensurable, ma fille ! Quel est ton problème ? Saléha sourit et répondit : — Moi, Dieu merci, je n'ai aucun problème... mais je connais deux personnes qui ont besoin d'aide. Il s'agit d'une amie qui travaille avec moi et de sa jeune sœur. Elles sont âgées de 30 et 38 ans. Elles sont belles, intelligentes, bien éduquées... — .... mais elles n'ont pas de chance, ma fille ? C'est cela, hein ? — Oui. — C'est normal. Elles ont été ciblées par des gens malintentionnés. Les vertueux sont souvent victimes des agissements diaboliques des jaloux et des haineux. — Il y a un espoir qu'elles guérissent ? — Je ne sais pas... Il faut que je les voie d'abord... Ce n'est qu'en discutant avec elles que j'aurais une idée de la nature du sortilège qu'on leur a jeté. Mais il va falloir faire vite, ma fille parce que je retourne à Boussaâda dans quatre jours. (A suivre ...)