Rémunération - Malgré le passage du club à la Sonatrach, la situation qui prévaut au Mouloudia n'est pas aussi reluisante que cela. Il est vrai que cette dernière est en train de faire le maximum pour effacer les dettes, mais à chaque fois surgit quelqu'un pour demander son dû. Mais ce qui reste opaque, ce sont certaines transactions effectuées par les anciens responsables du club. Il existe des actions qui n'ont aucune justification, notamment à propos du salaire de certains joueurs. Le rapport spécial sur les cinq plus gros salaires au Mouloudia d'Alger, fait ressortir, pour l'exercice 2012, que c'est le gardien Fawzi Chaouchi qui occupe la plus haute marche du podium avec un montant de 36 850 000 DA, à faire frémir un ministre, soit un revenu mensuel de plus de 300 millions de centimes ! Il est suivi par Abderahmane Hachoud qui perçoit 30 000 000 de dinars (3 milliards de centimes), soit 2,5 millions de dinars/mois. Le troisième est l'attaquant congolais Mbele Blaise Lelo, qui n'a jamais fait sensation ni confirmé son statut, mais cela ne l'a pas empêché d'empocher 19 734 000 DA, soit plus de 1,6 million de dinars mensuellement ! Et ce n'est pas fini. Le cas de Hadj-Aïssa, recruté à coups de millions de centimes, sans toutefois jouer la moindre minute. Le dossier médical relève beaucoup de zones d'ombre dans cette affaire, d'autant plus que l'ancien maestro de l'ESS aurait bel et bien perçu la très coquette somme de 750 millions de centimes et qu'il va falloir trancher définitivement sur son cas. C'est au médecin du club de décider au sujet de Hadj-Aïssa, a indiqué une source proche du Doyen, cependant, si l'équipe doit résilier son contrat si le diagnostic lui est défavorable, le joueur percevra son argent. Une décision ambiguë surtout que le joueur toucherait la totalité de son argent, alors qu'il n'a jamais disputé la moindre minute avec les Vert et Rouge. Encore de l'argent gaspillé. Mais ce qui n'est pas compréhensible, surtout de la part des dirigeants de la Sonatrach, c'est la politique des deux poids deux mesures exercée sur les joueurs. En effet, certains éléments, à l'image de Moumen, Bachir et Kacem Mehdi, ont demandé une revalorisation salariale, mais le président de la SSA/Le Doyen s'y est fermement opposé. Aujourd'hui, des langues se délient au sujet de la dernière campagne menée par certains joueurs qui ont exigé des augmentations de salaire auprès du président du conseil d'administration où d'anciens dirigeants seraient derrière afin de récupérer une partie de leurs emprunts ! Info ou intox, il n'y a pas de fumée sans feu, surtout qu'au MCA on nous a habitués à toutes les dérives.