Nouara, la diva de la chanson kabyle, a subjugué le public bouiri lors d'un concert mémorable faisant voyager l'assistance à travers ses mélodies qui traduisent une symbolique émotionnelle puisée du meilleur de son répertoire. La chanteuse a fait son apparition sur scène, jeudi soir à la salle de la Maison de la culture Ali-Zaâmoum de Bouira, sous un tonnerre d'applaudissements et des youyous poussés par les dizaines de familles venues assister au gala. Cette représentante charismatique et emblématique de la chanson féminine kabyle a chanté, ‘Lewdjabik', ‘Thin Ikizran' et d'autres textes qui ont bercé des centaines de fans, Nouara a, grâce à sa voix mélodieuse, pu accrocher le public qui a fortement apprécié les qualités vocales de l'artiste. Elle a interprété ‘Thechnam ghef zniw', une chanson qui relate la vie de la femme kabyle. Modeste, mais aussi sensible, Nouara a toujours essayé de donner le meilleur d'elle-même pour combler son public par ses fameuses chansons qui évoquent à la fois une enfance lointaine et l'amour de tous les temps. Ses chants sont empreints d'une mélancolie déchirante, d'une densité émotionnelle mais aussi de messages d'espoir pour la génération montante. Elle a enchaîné ainsi avec ‘Akwesigh ami azizène', un texte enveloppé dans une distribution musicale fascinante qui reflète parfaitement le talent de la chanteuse. Le gala de Nouara a drainé un public nombreux venu des quatre coins de la wilaya de Bouira. Avec sa voix magique, pure et cristalline, la chanteuse a subjugué son public. A la fin du spectacle, plusieurs fans se bousculaient pour approcher la diva et surtout immortaliser cette occasion avec des prises de photos. La chanteuse a tenu à saluer chaleureusement le public bouiri pour son assistance. «J'éprouve un grand plaisir d'être ici parmi vous», lance-t-elle très émue, et d'ajouter : «Si je savais qu'il y avait tout ce monde qui m'admire, je n'aurais pas arrêté la chanson.» Le public bouiri a été émerveillé de redécouvrir la voix sensible de l'artiste qui n'a vraiment pas changé.