Résumé de la 7e partie - Crob et les autres demandent à Tom de se méfier du Corbeau, le surveillant de l'hôpital... Alors, reprit Crobe doucement, imagine s'il nous trouve tous les trois, ensemble, il pensera sûrement que nous complotons quelque chose, et qui sait ce qu'il adviendra de nous, tu comprends Tom ? — Bon stop là, je pense que la première chose à faire, c'est de retrouver le cœur sacré et ensuite votre corbeau verra bien que nous n'avons rien fait de mal, vous êtes d'accord, dis-je sûr de moi. Je sentais bien que la peur me gagnait, mais il valait mieux être dans l'action pour sauver les enfants que laisser la peur me saisir. Sans se concerter, chacun tendit sa main et sans un mot, nous fîmes solennellement le pacte d'accord. Je me sentis, tout d'un coup, très fort comme si la force de chacun de mes amis m'avait gagné. — Bon les amis, il était où le cœur sacré avant de disparaître ? J'en avais assez d'être dans cette pièce à balais, j'avais envie d'agir et je sentais bien que mes nouveaux amis comptaient sur moi et mon action. Tal et Crobe, comme soulagés par ma prise soudaine de décision, s'approchèrent davantage de moi : — Il était dans le bloc opératoire numéro 3, dit Crobe — Sous un globe, dans une cuvette, près de l'évier, renchérit Tal. — Quelqu'un l'a, peut-être, tout simplement déplacé et pourquoi pas dans le bâtiment des adultes ? — Non, répondit Tal, les adultes n'ont pas besoin du cœur sacré, il est utile uniquement pour les enfants. — Alors qui aurait un intérêt à le voler ? Ou pour qui ? J'avais le sentiment d'être près de découvrir quelque chose mais je donnais pour le moment ma langue au chat. — Bon et bien commençons par le début, allons donc au bloc opératoire n°3 et voyons si le voleur du cœur sacré a laissé des indices, des empreintes. Vous êtes prêt ? Tal et Crobe se regardèrent. — On est prêt Tom. On se dirigea tous les trois vers la porte et Crobe me dit : — Ecoute Tom, personne ne se méfiera de nous croiser avec Tal mais pas toi. Tu n'es pas censé te trouver dans le couloir en pyjama, alors suis-nous discrètement. Tal et moi n'iront pas trop vite de façon à ne pas te semer d'accord ? — D'accord Crobe répondis-je sagement mais j'avais déjà entrouvert la porte et je guettai le meilleur moment pour sortir, ce qui était idiot puisque c'est moi qui doit sortir le dernier ! Le couloir était plongé dans le silence, personne, pas la moindre petite abeille en vol ni même un corbeau du reste. Ce devait être l'heure de la sieste, je ne savais pas du tout. Le temps semblait suspendu pour moi. Etrangement, je sentais comme une présence autour de nous. Cela devait être le fruit de mon imagination... (A suivre...)