Décalage n La rentrée des classes à l'école primaire Belhocine-Belhocine de Tala Allam de la commune de Tizi Ouzou, n'a pas eu lieu. Les raison de ce retard sont liées aux travaux d'aménagement de cet établissement entrepris à la veille de la rentrée, a déploré le directeur de wilaya de l'éducation. Khaldi Noureddine a reproché à l'APC de Tizi Ouzou, à qui revient la charge de l'entretien des établissements scolaires du cycle primaire, d' «avoir attendu la veille de la rentrée des classes pour transformer cette école en chantier, en y engageant des travaux d'aménagement qu'elle aurait pu largement entreprendre durant les vacances d'été». Malki Mohamed, vice-président, chargé de l'urbanisme à l'APC a motivé l'engagement tardif des travaux au niveau de cette école par «le retard accusé dans l'aboutissement de la procédure du marché public», engagé par l'APC, en tant que maître d'ouvrage , pour l'entretien des 47 écoles primaires que compte la commune pour une enveloppe globale de 190 millions de dinars. Malki a fait savoir, à cet égard, que «la délibération de l'APC relative aux travaux d'aménagement des écoles, transmise à la daira, est restée sans suite à ce jour». Devant cette situation, «nous avons engagé une entreprise pour procéder, tel que convenu, en présence du directeur de l'école Belhocine, à des travaux d'aménagement des classes, uniquement durant les week-ends, plutôt que de continuer à attendre l'aboutissement de la démarche procédurale», a expliqué le responsable de l'APC, estimant qu'il «appartient au directeur de cet établissement, qui avait donné son accord pour la réalisation de ces travaux, d'en aviser sa tutelle qui ne peut en aucun cas nous reprocher de ne l'avoir pas informée». L'élu a assuré que «les travaux engagés seront achevés ce week-end». Par ailleurs, une partie des parents d'élèves du lycée de Tizi Ghenif ont refusé de voir leurs enfants transférés vers le CEM de la localité, pour décongestionner le lycée dans l'attente de l'achèvement des travaux de réalisation du lycée dans la commune de M'kira, a indiqué le directeur de l'éducation. Les parents d'élèves expliquent leur refus de voir leurs enfants suivre momentanément leur scolarité au niveau du CEM par «l'absence de sécurité» au niveau de ce collège, soulignant «préférer que les enfants poursuivent leur scolarité au lycée de Tizi Ghenif et attendre le temps qu'il faudra pour l'achèvement du lycée de M'kira». Une réunion est prévue ce mardi matin entre le directeur de l'éducation et une délégation représentant les parents d'élèves frondeurs pour tenter de trouver une solution à ce problème. R. L. / APS