Irak / violence - Les violences en Irak ont coûté la vie à 73 personnes hier, samedi, 49 d'entre elles ayant péri dans une attaque visant des pèlerins chiites dans le nord de Bagdad. L'attaque s'est produite dans le quartier d'Adhamiyeh, où les pèlerins se dirigeaient vers un sanctuaire pour commémorer la mort de Mohammed al-Jawad, le 9e imam de l'islam chiite. Les premiers témoignages ne permettent pas de confirmer s'il s'agit de l'explosion d'une bombe suivie d'un attentat suicide, ou d'un attentat suicide uniquement. Au moins 75 personnes ont, par ailleurs, été blessées dans l'explosion. Au nord de la capitale irakienne, un café de la localité de Balad a été visé par un attentat suicide tuant 12 personnes et faisant 35 blessés. Tunisie / Feuille de route - Les prémices du dénouement de la crise politique en Tunisie commencent à se dessiner suite à la signature hier, samedi, par le parti islamique Ennahdha de la feuille de route qui stipule la démission du gouvernement transitoire actuel et la formation d'un gouvernement formé d'indépendants dans un délai de trois semaines. Les premières négociations directes entre les forces de l'opposition et la troïka au pouvoir ont débuté hier, samedi, pour trouver une solution à la crise politique que traverse le pays depuis deux mois. Selon le document, les différents protagonistes politiques doivent, également, accepter la formation d'un gouvernement dirigé par une personnalité nationale indépendante, dont les membres ne doivent pas se porter candidats aux prochaines élections. Mali / Reprise des négociations -Les rébellions touareg et arabe ont annoncé, hier soir, qu'elles reprenaient les négociations de paix avec le gouvernement malien, portant notamment sur les territoires du Nord où vivent essentiellement ces communautés, neuf jours après les avoir suspendues unilatéralement. L'annonce, effectuée par Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, chargé des relations extérieures du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), au sortir d'une audience à Ouagadougou avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la crise malienne, relance le processus de paix, alors que des violences avaient repris dans le nord du Mali. Guinée / Appel - Les partis nationaux et les représentants de la communauté internationale en Guinée ont appelé hier, samedi, dans une déclaration du «comité de suivi» des élections, à «maintenir le calme» à la suite des législatives contestées du 28 septembre. Cette déclaration a été rédigée après deux réunions, vendredi et samedi soir, du «comité de suivi», composé d'ambassadeurs occidentaux, de représentants des partis politiques et du Céni. L'objectif était de tenter d'éviter une confrontation entre l'opposition, qui demande l'annulation du scrutin à cause de «fraudes massives» qu'elle dénonce, et le pouvoir, qui a revendiqué la victoire.