Résumé de la 2e partie - A la grande surprise de l'institutrice et des élèves, Souad, une petite écolière, se propose d'offrir sa ... mère à une camarade de classe. L'institutrice sourit : — Ah ! Vraiment ? Tu as bien réfléchi, Souad ! — Oui, madame. Vous nous avez toujours répété qu'il fallait bien réfléchir avant de parler. — Et malgré cela, tu dis quelque chose qui ne se fait pas. — Oh ! Si ! Si je veux lui donner ma mère...parce que j'en ai... deux ! Toute la classe éclate de rire de nouveau. Y compris l'enseignante. Quand celle-ci reprend sa sérénité, elle entreprend de raisonner sa jeune élève. — Ta proposition est plus que généreuse, Souad, mais, malheureusement, elle n'a aucune chance d'aboutir parce que celle que tu crois être une seconde maman est, peut-être, ta grand-mère. Les grand-mères appellent souvent leurs petites-filles «ma fille», alors tu crois qu'elle est ta mère. — Non... ce n'est pas ma grand-mère...Cela dit, j'ai trois grand-mères et elles n'habitent pas avec nous. — Et de nouveau toute la classe éclate de rire. — Tu as trois grand-mères ? Ce n'est pas possible... — Si. Je m'explique : il y a la mère de mon père ; la mère de ma première maman et la mère de ma seconde maman ! Dans la classe c'est le délire... Mounia, l'institutrice, commence à s'énerver et à se dire que son élève est, soit cinglée, soit en train de se payer sa tête. — Essaie de réfléchir un peu à ce que tu dis, Souad...on ne peut pas avoir deux mamans...ce n'est pas possible. — Je vous dis que j'ai deux mères ! Soudain, il y eut comme une étincelle dans le regard de l'institutrice. — Ton père a deux femmes ? — Oui. Mounia décide de mettre un terme à une discussion qui commence à sortir du cadre scolaire. Elle demande aux élèves d'ouvrir leurs cahiers et d'écrire les lettres, les syllabes et les mots qui se trouvaient au tableau. Elle ignorait que sa classe allait être bientôt le théâtre d'une incroyable histoire. (A suivre...)