Espoir - La Côte d'Ivoire a fait un grand pas vers la qualification en s'imposant nettement face au Sénégal. Mais le but de Papiss Cissé à la toute dernière seconde permet aux Sénégalais d'y croire. Même si, tous les entraîneurs vous le diront, un match n'est jamais terminé avant le coup de sifflet final, le très net succès de la Côte d'Ivoire face au Sénégal à Abidjan samedi (3-1) semble fortement compromettre les espoirs des Sénégalais d'être présents en juin prochain au Brésil. Dès les premières minutes, les Lions de la Teranga ont compris qu'ils s'apprêtaient à vivre une soirée très compliquée face aux Ivoiriens. Sur leur première action, les joueurs de Sabri Lamouchi ont obtenu un penalty (faute de Kouyaté sur Gervinho), transformé par le héros local, Didier Drogba. Un peu plus tard, ce même Gervinho bénéficiait d'un coup de pouce involontaire mais bienvenu de Lamine Sané, qui déviait au fond de ses propres filets le centre de l'extérieur du pied de l'ancien Lillois, et permettait aux Eléphants de matérialiser une deuxième fois au tableau d'affichage leur nette emprise sur la rencontre. Un deuxième coup de massue pour les Sénégalais, qui n'alignaient que le seul Moussa Sow en pointe (ndlr : Alain Giresse avait décidé de se passer des services de Demba Ba) et craquaient une nouvelle fois en seconde mi-temps. Pape Souaré jouait mal le hors-jeu et laissait son prestigieux coéquipier au LOSC, Salomon Kalou, aller tranquillement ajuster Coundoul. Rarement dangereux, le Sénégal n'a toutefois jamais abdiqué et a eu le mérite de chercher à développer du jeu jusqu'au bout. Un état d'esprit récompensé à l'ultime seconde lorsque Papiss Cissé a profité d'un cafouillage dans la surface adverse pour propulser le ballon dans les filets du but gardés par Barry Copa. Le but de l'espoir pour Giresse et ses joueurs, qui peuvent se qualifier en cas de succès au match retour, dans cinq semaines. Mais le lieu de la rencontre (Casablanca, le stade Léopold Sédar-Senghor est suspendu), l'expérience des Ivoiriens de ce genre de rendez-vous cruciaux et l'avance prise par les champions d'Afrique 1992 laissent d'ores et déjà penser que la Côte d'Ivoire a composé une grande partie de son billet pour le Brésil après sa victoire de samedi à Abidjan. Egypte - Ghana La Fifa demande des garanties pour jouer au Caire Le Ghana ne veut pas jouer au Caire lors du match retour des barrages de la Coupe du Monde, Brésil 2014. La Fédération Ghanéenne de Football avait envoyé une correspondance à la FIFA dans ce sens et souhaite un terrain neutre. « Notre demande est fondée sur la détérioration de la situation sécuritaire alarmante et rapide en Egypte », a écrit la GFA dans un courrier. Suite à cette requête, la FIFA a réagit en demandant des garanties de sécurité à l'Egypte, en proie à des troubles politiques. Les autorités ont jusqu'au 28 octobre pour répondre à la FIFA. «Même si nous espérons sincèrement que la situation sécuritaire en Egypte va revenir à la normale, il nous faut considérer d'autres alternatives pour cet événement. Nous allons suivre la situation de très près», a écrit Jérôme Valcke, le secrétaire général de la FIFA, dans un courrier adressé aux deux fédérations. Tunisie - Cameroun Tiens, revoilà Eto'o ! Samuel Eto'o avait annoncé sa retraite internationale il y a un mois. Mais l'attaquant camerounais sera bien avec les Lions Indomptables pour affronter la Tunisie ce soir, en barrage qualificatif pour la Coupe du Monde 2014. Tout a fini par s'arranger. Samuel Eto'o a retrouvé la tanière camerounaise mercredi matin à Lisses (Essonne), où Volker Finke avait rassemblé son groupe pour préparer le match en Tunisie, sans avoir vraiment donné l'impression d'en être parti. Il y a quatre grosses semaines, l'attaquant de Chelsea avait pourtant annoncé sa retraite internationale. «Je pense qu'il était sincère sur le moment, assure Romarin Billong, l'ancien défenseur des Lions. Peut-être aussi se laissait-il la possibilité de revenir. Ce qui est évident, c'est que sa présence pour affronter la Tunisie dimanche est une très bonne chose, car le Cameroun a besoin de ses meilleurs joueurs». Et Eto'o, même en petite forme, incarne toujours une réelle menace pour ses adversaires. «Il fait peur, car il est toujours capable d'être décisif». Le vrai-faux départ d'Eto'o ne surprend pas Denis Lavagne, l'ancien coach des Lions indomptables. «Il est habitué à faire le coup. Il a tenté d'imposer Kameni et Webo contre la Libye, Finke n'a pas cédé, et Eto'o a d'abord boudé avant d'annoncer sa retraite. Il veut être joueur, capitaine, entraîneur, président de la fédé, ministre... Il est très puissant, même s'il a des ennemis, lesquels sont obligés de s'adapter. Je ne serais pas surpris qu'il cherche à faire virer Finke !», a-t-il indiqué.