Réalisé par le plasticien et écrivain Jaoudet Guessouma, le film documentaire sur la vie et l'œuvre de Mohamed Khadda, pionnier de la peinture contemporaine algérienne, sortira officiellement dans quelques jours, selon le réalisateur. Coproduit par l'AARC et le producteur algérien Laith Média, le film Khadda, le signe et l'olivier, actuellement finalisé, est un clin d'œil au mouvement des «peintres du signe», une expression empruntée au poète algérien Jean Sénac qui désigne les plasticiens algériens nés dans les années 1930, alors que l'olivier est une des sources d'inspiration les plus fréquentes chez Khadda. Basé sur un scénario coécrit par le réalisateur et l'universitaire Naget Khadda, veuve du peintre, le film retrace, en 90 minutes, la vie de l'artiste depuis son enfance à Mostaganem jusqu'à sa disparition en 1991. Le documentaire se veut, selon le réalisateur, un hommage romancé à un peintre, graveur et poète qui offre une lecture d'une œuvre magistrale qui a marqué la scène artistique algérienne.