Résumé de la 4e partie - Nora est sur le point de signer un contrat de travail pour un emploi de standardiste dans une entreprise dont elle ignore le domaine d'activité. Nous fabriquons de petites machines pour le conditionnement de produits agroalimentaires, c'est-à-dire tout ce qui est emballage, ainsi que des machines pour fabriquer du savon et des détergents. Ici, c'est uniquement la direction. Nos usines se trouvent ailleurs dans une petite zone industrielle. Mais tous nos clients s'adressent ici que ce soit pour la commande d'une machine, d'une pièce de rechange ou de la maintenance. C'est pourquoi nous recevons beaucoup d'appels et de visiteurs. Nous avons aussi tout un service composé de jeunes diplômés qui reçoivent ces visiteurs, que ce soit pour les diriger vers d'autres services ou pour satisfaire leurs doléances. Si vous êtes intéressée par ce service, on pourrait envisager de vous y transférer... Mais je préfère pour le moment vous avoir comme standardiste... parce que vous avez une très belle voix et que votre diction est impeccable... Vous le saviez ? — Non, personne ne me l'a dit. Vous êtes la première à me dire que ma voix est belle. — Si, si, je vous assure ! Vous seriez une grande chanteuse, si vous le vouliez. — Oh ! Non. Vous voulez que mon père me tue ? — Oui, c'est vrai, le monde de la chanson est un monde à part. Excusez-moi ! Je voulais juste vous faire comprendre que vous avez une voix digne des grandes chanteuses et je ne parle pas des chanteuses d'ici. Mais de celles d'Orient. — Oh ! madame, vous exagérez. — Non, je n'exagère pas ! Pourquoi croyez-vous que je vous ai recrutée si facilement ? Vous aviez toutes les conditions que nous cherchions. Bon, je vais vous conduire au standard. On y trouvera Mounir. C'est notre informaticien. C'est lui qui tient le standard depuis le départ, il y a une semaine maintenant, de notre standardiste. — Elle a démissionné ? — Nous avons été obligés de la licencier parce qu'elle a manqué de respect à un client. Elle l'a traité de beggar. Elle n'en était pas à sa première faute professionnelle grave. On n'insulte pas un client. Même s'il se montre insolent et exécrable, il faut savoir le gérer et le raisonner. — C'est vrai, madame. On dit que le client est roi. — Oui, c'est ce qu'on dit, mais ce n'est pas une raison pour qu'il prenne les autres pour ses sujets. (A suivre...)