Intervention - M. Sellal s'est dit convaincu que l'Algérie «attend effectivement une révolution, mais une révolution économique, technologique et culturelle». Certaines parties «n'acceptent toujours pas le fait que la stabilité de l'Algérie demeure inébranlable», a assuré hier le Premier ministre à Sétif. Abdelmalek Sellal qui a achevé tard dans la soirée, sa visite dans la wilaya, a déclaré devant les représentants de la société civile de la wilaya, que c'est cette même stabilité qui a «favorisé le développement économique et social». Le Premier ministre a cependant affirmé que l'Algérie «a besoin» de «changements dans divers domaines, qui ne peuvent, selon lui, être opérés de manière anarchique, mais dans le calme et l'entente et par la voie du dialogue». Par ailleurs, M. Sellal s'est dit convaincu que l'Algérie «attend effectivement une révolution, mais une révolution économique, technologique et culturelle». Abdelmalek Sellal, a en outre mis en exergue la «cohésion» existant entre les membres du gouvernement, qui aspirent à réaliser un seul objectif, l'édification de l'Algérie. Le Premier ministre a affirmé, dans ce sens, que le peuple algérien «n'a pas besoin de tuteur pour parler en son nom» et qu'il est nécessaire pour chacun de nous de s'acquitter pleinement de son rôle», ajoutant que «l'Algérie dispose d'institutions «dignes de respect». M. Sellal a nié, à cet effet, l'existence d'une quelconque «médiation politique ou sociale» en Algérie, car le gouvernement, a-t-il dit, adopte la politique du dialogue. Auparavant, le Premier ministre a annoncé que le gouvernement réfléchissait au développement de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) pour aider les diplômés universitaires à réaliser leurs projets. «Nous réfléchissons à une manière de développer l'ANSEJ et d'élargir ses missions afin qu'elle puisse accompagner les diplômés universitaires dans le processus de concrétisation de leurs projets», a précisé Abdelmalek Sellal qui répondait aux «préoccupations» des étudiants de l'université Ferhat-Abbas de Sétif. «Cette démarche s'inscrit dans le cadre du programme que l'ANSEJ a commencé à mettre en œuvre depuis un an et qui s'est traduit par l'octroi de crédits aux diplômés des universités pour financer leurs projets», a-t-il expliqué. - Le Premier ministre a annoncé au cours de sa visite à Sétif que l'Etat a consacré une enveloppe de 35 milliards de dinars pour subvenir aux besoins des cancéreux en médicaments. Lors d'une réunion avec les représentants de la société civile au terme de sa visite d'inspection dans cette wilaya, M. Sellal a précisé que l'Etat algérien s'est engagé à prendre en charge le traitement de chimiothérapie vu le coût de ce type de traitement auquel il a consacré une enveloppe de 35 milliards de dinars. Les cancéreux hospitalisés dans l'ensemble du territoire national s'étaient plaints du manque de médicaments et avaient appelé le gouvernement à régler ce problème. Relevant l'importance de ce problème, M. Sellal a incité les privés à investir dans le domaine des médicaments anticancer.