Menace - Le danger des produits domestiques est quotidiennement présent dans nos vies. C'est pour cette raison que les concernés doivent redoubler d'effort, en établissant une culture de prévention dans leurs programmes. Ce constat a été fait par le ministre du Commerce, Benbada Mustapha, qui intervenait hier au séminaire d'information et de sensibilisation sur la prévention des accidents domestiques. Le ministre a affirmé que c'est grâce aux sacrifices et aux efforts consentis par la Protection civile que les vies de 3 871 citoyens, victimes d'accidents domestiques, ont pu être sauvées en 2012. Dans le même contexte 2 253 personnes ont été sauvées durant les neuf derniers mois de l'année courante. A cet effet, M. Benbada a estimé, que le ministère du Commerce, les associations de protection des consommateurs, et les agents économiques, sont tous concernés, pour assurer la sécurité du consommateur, et la protection des produits domestiques, de sorte qu'ils soient conformes aux normes. Il a ajouté que leur rôle consiste à mener des actions communes, en activant les campagnes de sensibilisation au cours de l'année, pour une meilleure prévention, communication, et mobilisation du consommateur. En outre, le ministre a rappelé que plusieurs décrets vont bientôt entrer en vigueur, conformément à la loi de 2009 sur la protection du consommateur. Il a cité à, titre d'exemples, le décret n°13-327 du 26 septembre 2013, sur les conditions et les procédures de la mise en application de la garantie des produits et des services, et le décret n°13-328, également du 26 septembre 2013, qui concerne les conditions et procédures d'agrément des laboratoires pour protéger le consommateur et la répression des fraudes. A ce propos, le ministre a déclaré que, les inspections de répression des fraudes ont intercepté 38 000 unités, et 35 000 containers, aux frontières, au courant de cette année, car ils n'étaient pas conformes aux normes. Concernant les normes de normalisation, le ministre a fait remarquer qu'elles n'étaient pas du ressort de son ministère, mais de celui du ministère de l'Industrie. Dans un autre contexte, Mustapha Benbada a admis que l'Algérie a enregistré un grand déficit au niveau des laboratoires de contrôle industriel. «Pour le moment on fait les essais de certains produits dans le laboratoire de Constantine, nous attendons l'achèvement des travaux, à la nouvelle ville de Sidi Abdallah, pour inaugurer le Laboratoire national de contrôle».