Projet n Mers El-Hadjadj, situé à 50 km à l'est d'Oran, mise sur le triptyque tourisme, agriculture et industrie pour faire fructifier ses potentialités et accroître son attractivité. Cette commune, relevant de la daïra de Bethioua, se bat pour un plan intégré devant accompagner la dynamique locale et les mutations attendues pour la relance des différents secteurs de l'économie. Cette commune côtière de 13 000 habitants remet au goût du jour la nécessaire mise à niveau des infrastructures existantes, ainsi qu'un plan d'action hiérarchisé, compte tenu des besoins pressants en équipements et en moyens humains pour la mise en œuvre de ce plan de développement. «Nous ne parions pas uniquement sur le tourisme. Nous avons d'autres atouts à faire valoir tels que l'aviculture, ou encore la pêche pour répondre aux attentes sociales et économiques», a souligné le président de l'APC, fort encouragé par le classement de la plage de Mers El-Hadjadj, longue de huit kilomètres, comme meilleure plage à l'échelle de la wilaya d'Oran. Mieux encore, la commune de Mers El-Hadjadj, avec ses cinq agglomérations secondaires, à savoir Chaouacha, Djefafla, Hassasna, El-Mactaâ et Medabra, occupe, sur le plan agricole, les premiers rangs au niveau de la wilaya en terme d'aviculture. Un stimulant qui a coûté lourd à cette commune pour avoir dépensé cette année 30 millions de dinars pour l'éclairage public ainsi que les viabilités, l'aménagement d'espaces verts, le reboisement, l'adduction en eau potable, le raccordement au réseau de gaz de ville, l'assainissement et l'acquisition de cribleuses et autres engins de nettoiement. En outre, la commune a connu un coup d'accélérateur avec l'implantation d'une méga-station de dessalement de l'eau de mer à El-Mactaâ d'une capacité de 500 000 mètres cubes, dont la mise en service est prévue prochainement, ainsi qu'une unité d'ammoniac. Les actions à mener aujourd'hui sont multiples, a soutenu cet élu local qui évoque la nécessaire préservation de la nature, la valorisation de la zone humide d'El-Mactaâ présentant un intérêt écologique et environnemental, classée par la convention «RAMSAR», ainsi qu'une forêt urbaine de 13 hectares située au cœur même de cette localité côtière. Des mutations sont attendues notamment avec l'achèvement des programmes d'habitat en cours de réalisation de 700 logements sociaux, ceux des 120 Logements publics aidés (LPA), de 150 aides à l'habitat rural et 500 Logements publics promotionnels (LPP) à lancer, l'aménagement de la zone d'extension touristique de 200 hectares dont l'étude est en cours de finalisation et, surtout, la réalisation d'un abri de pêche. Si le tourisme peut être un moteur de croissance pour cette destination côtière, située aux limites de la wilaya avec celle de Mostaganem, la pêche artisanale serait un levier non négligeable dans le développement local avec un effet d'entraînement sur d'autres secteurs, compte tenu de l'existence d'une importante population ayant le pied marin. Une population qui fonde son espoir sur la réalisation d'un abri de pêche. R. L. / APS