Ambiance - Football, chanson, danse, stars, beauté et beaux paysages. Le Brésil s'est paré de ses beaux atours pour la cérémonie du tirage au sort en attendant d'ouvrir ses bras, l'été prochain, au monde du futebol. La cérémonie du tirage au sort du Mondial a été organisée dans un décor riche et s'est déroulée selon un cérémonial réglé comme une montre suisse, pays du président de la FIFA Joseph Sepp Blatter qui fit son entrée en compagnie de la présidente du pays hôte Dilma Roussef. Animée par la top-model Fernanda Lima accompagnée de son époux Rodrigo Hubert, incarnant la beauté du Brésil, la cérémonie, dont le coût avoisine les 8 millions de dollars, débute par de la chanson où la samba se mélange au hip-hop d'Emicida. Et lorsque Blatter et Roussef font leur entrée, ils invitent les convives à une minute de silence en hommage au héros sud-africain Nelson Mandela, décédé la veille et dont toute la planète s'est inclinée à sa mémoire. Puis place aux discours. Blatter déclare que la coupe du Monde devait revenir au Brésil, soixante ans après avoir organisé cette compétition qui reste le seul à y avoir pris part lors de toutes les éditions et gagné cinq. Pour sa part, Dilma Roussef a loué les mérites de son pays, celui de Pelé et terre de Ronaldo, le meilleur buteur de l'histoire de la coupe du Monde. Le show se poursuivra avec l'entrée sur scène du sélectionneur Vicente Del Bosque qui ramena le trophée de la coupe du Monde pour le remettre en jeu. Puis place à la chanson sur le Futebol avec le duo Vanessa Mata et Alexander Pires, avant que la charmante Fernanda Lima ne lance le film de présentation des 32 équipes qualifiées par continent. Dans la foulée, c'est Ronaldo, l'homme aux quinze buts qui fait son apparition, au moment où les présentateurs évoquaient le ballon officiel Bazurca qui coïncide avec l'entrée de la mascotte qui a fait beaucoup polémique au Brésil, malgré les votants, Fuleco accompagné de l'ancienne star Bebeto, le joueur qui a créé la fameuse balance des mains suite à la naissance de son enfant lors du Mondial 1994 aux Etats-Unis. Avant l'apparition du roi Pelé, c'est la compagnie de danse Deborah Cocker qui a offert au gratin du foot mondial des pas de danse mi-samba, mi-électro à la sauce chorégraphique trempé au foot. Le roi, lui, n'aura que quelques mots : «Le Brésil atteindra la finale, j'ai confiance» et «En 1950, j'ai vu mon père pleurer après la défaite du Brésil, je ne veux pas que mes enfants me voient pleurer en 2014». La messe est dite, avant que le secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke et ses huit invités que sont l'Anglais Goeffrey Hurst, l'un des champions du monde de 1966, l'Argentin Mario Kempes, l'Italien Fabio Cannavaro, l'Allemand Lothar Matthaus, le Français Zinedine Zidane, l'Espagnol Fernandi Hierro, le Brésilien Cafu et l'Uruguayen Alcides Ghigia, lui aussi rescapé de l'équipe championne du monde de 1950 pour donner le coup d'envoi du tirage au sort, celui qui a captivé toute la planète du football.