Un accord a été paraphé conjointement entre l'université d'Alger 01 et la Direction de la Sûreté nationale (DGSN), pour lancer un concours de mastère dans les sciences de la criminologie pour la prochaine rentrée universitaire.C'est ce qu'a annoncé, hier, Tahar Hadjar, recteur de l'université d'Alger 01, à l'occasion de la célébration de la Journée de la police arabe, coïncidant avec le 18 décembre de chaque année et organisée par le forum de la Sûreté nationale, sous le thème «La coopération sécuritaire interarabe». A ce propos, le recteur a rappelé que les candidats à ce concours devront impérativement être des universitaires. Concernant la durée de la formation, elle a été fixée à deux ans, selon ses propos. Hadjar a, par ailleurs, tenu à rappeler que cet accord est le deuxième du genre après celui réalisé avec la Gendarmerie nationale, dont la première promotion sortira l'année prochaine. S'exprimant sur la polémique suscitée ces derniers jours par un reportage diffusé par une chaîne de télévision privée algérienne sur la vie dans les résidences universitaires, Tahar Hadjar a mis en garde «contre l'amalgame que tentent de faire certains cercles quant à l'implication d'un certain nombre d'étudiants dans des affaires de malversations». Même si quelques étudiants ont été impliqués dans certains crimes et délits, notamment la falsification de documents ou le trafic de monnaie, cela «ne justifie pas qu'on mette l'Université algérienne sur le banc des accusés», a-t-il estimé. Concernant les sanctions, l'intervenant a estimé qu'elles ne doivent pas être trop strictes, vu que l'université a un rôle éducatif, d'une part, et pour éviter de faire de ceux qu'on exclut de l'université de futurs criminels et terroristes, d'autre part. En outre, il a insisté sur le rôle de la société civile dans la coopération sécuritaire, sa contribution pouvant être utile pour régler divers problèmes qui rongent la société.