Ces accords signés hier entre des entreprises algériennes publiques et privées, et les entreprises françaises, concernent plusieurs secteurs notamment l'agro-alimentaire, l'industrie, le BTPH, l'énergie solaire, la normalisation, la métrologie, la santé, la communication, le transport, les TIC... Treize accords de partenariat ont été signés hier, entre des entreprises algériennes publiques et privées, et les entreprises françaises. Ces accords concernent plusieurs secteurs notamment l'agro-alimentaire, l'industrie, le BTPH, l'énergie solaire, la normalisation, la métrologie, la santé, la communication, le transport, les TIC. Un autre accord de coopération a été également signé entre l'Association française de normalisation (Afnor) et l'Institut algérien de normalisation (Ianor). L'Algérie et la France ont enclenché également d'autres partenariats notamment pour la création de joint ventures en BTPH visant la production des appareils d'appui et joints de chaussées, dans l'énergie pour la production de panneaux photovoltaïques et dans l'agroalimentaire pour la production de compotes de fruits, ainsi que le montage de pièces de rechange pour les machines de conditionnement de la filière lait. Une convention de partenariat sur l'assistance technique dans le domaine des transports ainsi qu'un accord sur un programme d'échanges culturels pour la période 2014-2016, ont été également conclus entre les deux parties. Dans le domaine des TIC, il s'agit de la création d'une filiale Orange Horizons pour la distribution de cartes prépayées de téléphonie mobile, ainsi que la conception de solutions informatiques. Ces accords ont été signés après le lancement des projets industriels concrets à l'exemple de l'usine Renault, la nouvelle usine Sanofi, l'unité de production de gaz industriel d'air liquide et la poursuite des investissements engagés par le Groupe Lafarge sans oublier le projet du Groupe Schneider Electric. Prenant la parole, le Premier ministre Abdelmalek Sellal qualifie le partenariat économique entre l'Algérie et la France d'ambitieux et d'exceptionnel se félicitant d'une «évolution appréciable» des projets lancés en commun entre ces deux pays. «Sur le plan économique, les projets que nous avons lancés ensemble, connaissent une appréciable évolution. Nous sommes sur la bonne voie», a affirmé le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, à la clôture de la rencontre économique franco-algérienne organisée conjointement par le FCE et le MEDEF à l'hôtel El-Aurassi. M Ayrault a également salué «les mesures prises par le gouvernement algérien qui ne peuvent que favoriser nos échanges, en améliorant l'environnement des affaires et en renforçant la sécurité juridique». Pour rappel, la France est le quatrième client de l'Algérie et le premier investisseur hors hydrocarbures. Outre la coopération économique, M. Ayrault a exprimé sa volonté «d'accompagner l'Algérie dans la modernisation de son système de santé». «L'Algérie et la France sont déterminées à donner un nouvel élan à leur coopération économique et industrielle dans un cadre de complémentarité pour réaliser des partenariats mutuellement bénéfiques en particulier dans les filières de l'électronique et de la câblerie ainsi que les matériaux de construction», a déclaré, pour sa part, le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounes. Renault / La voiture made in Algeria destinée au marché local Evoquant le projet Renault en Algérie, Arnaud Montebourg, a affirmé, à la presse que ce projet ne va pas concurrencer les voitures Renault dans l'espace européen puisque les voitures made in Algeria ne seront pas exportables vers le marché européen. «Elles seront destinées au marché local et aux pays africains».