Moyens - Les sites internet et les réseaux de socialisation sont largement exploités par les deux prétendants. Les chaînes de télévision privées leur ont aussi ouvert leurs portes pour s'exprimer. Rachid Nekkaz et Kamel Benkoussa se présentent comme des candidats de la jeunesse et du changement. Et comme les jeunes Algériens sont accros à la Toile, les deux candidats ont procédé à l'utilisation de cette nouvelle technologie afin de faire connaître leurs programmes électoraux, stratégies et objectifs. Ils ont, en effet, créé des sites internet à leurs noms, où on trouve toutes les informations les concernant (biographie, programmes, avis sur les différentes questions concernant le pays...). Sur ces sites, les citoyens peuvent même entrer en contact avec ces deux personnalités à travers la messagerie électronique. Les réseaux sociaux, notamment Facebook, qui compte plus de quatre millions d'abonnés en Algérie selon les dernières statistiques, connaissent également une présence constante de ces derniers. Ce moyen n'est pourtant pas très sollicité par les autres candidats connus jusqu'à présent. Sur la Toile, beaucoup d'internautes postent quotidiennement des commentaires concernant ces émigrés aux ambitions présidentielles. Les avis divergent et chacun y va de sa propre opinion pour les soutenir ou pas. Pour les sympathisants, Rachid Nekkaz et Kamel Benkoussa qui n'ont pas fait partie de la classe politique algérienne, n'ont, de ce fait, aucune responsabilité dans les multiples problèmes que connaît le pays sur les plans social et économique. Cela ainsi que leur niveau intellectuel peuvent jouer en leur faveur. Ils estiment même que ces deux émigrés peuvent diriger convenablement le pays et réussir à relever le défi du développement. En revanche, d'autres internautes algériens pensent que leurs chances de réussir à remporter le scrutin d'avril prochain sont quasiment infimes, du fait qu'ils ne sont pas connus par les Algériens, qui, selon eux, ne sont pas prêts à tenter l'aventure, surtout que le pays fait face à des multiples défis aussi bien sur les plans interne qu'externe. De leur côté, les chaînes de télévision privées leur ont ouvert leurs portes, en les invitant à s'exprimer lors des émissions spécialisées. Une autre «option» de taille pour les concernés, est le fait que tous les deux ont répondu, il faut le dire, à cœur ouvert et sans ambages à toutes les questions en usant d'un langage simple et direct. Reste à savoir si cela constitue un atout dans une société habituée, depuis plusieurs années, à de longs discours difficiles à déchiffrer aisément. Mais il semble que ces deux prétendants ont déjà atteint une partie de leur objectif, celui de se faire connaître auprès des jeunes Algériens. Il ne leur reste, de ce fait, que de les convaincre lors des meetings électoraux, si leur candidature est validée conformément aux lois en vigueur. Wait and see...