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Quatre candidats à la présidence avec le libéralisme en partage
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 12 - 2013

Ils ont le libéralisme en partage. Ali Benaouari, Ahmed Kamel Benkoussa, Ahmed Benbitour et Rachid Nekkaz sont candidats à l'élection présidentielle algérienne d'avril 2014. Ils sont tous attachés aux idées d'économie de marché et d'intervention minimale de l'Etat.
En Suisse, Ali Benouari, 62 ans, ancien ministre délégué au trésor du gouvernement Sid Ahmed Ghozali(1992), milite au sein du Parti libéral radical (PLR). Le PLR suisse est favorable à «un Etat efficace», à «un marché du travail flexible» et contre «la bureaucratie absurde». Ali Benouari, qui dit ne pas se lancer «par opportunisme» dans la course à la magistrature suprême algérienne, entend lancer «un débat d'idées» en Algérie sur «la liberté de conscience». Membre fondateur de l'Association suisse des musulmans pour la laïcité, il a choisi le slogan de«Pour une Algérie laïque et libérale». Ali Benouari, qui est directeur d'une société de conseil, Ecofinance, établie à Genève, œuvre pour la privatisation des entreprises publiques en Algérie, pour l'éradication du «marché noir» de la devise et pour une convertibilité totale du dinar.
BENKOUSSA : DE LA CITY A… ALGER
Kamel Benkoussa, qui annoncera officiellement sa candidature le 18 décembre à Alger, est un partisan du libéralisme social. Spécialisé en économie financière, Kamel Benkoussa, qui connaît bien la City de Londres pour y avoir travaillé, entend s'appuyer sur les jeunes cadres et les compétences de la diaspora algérienne pour relancer l'appareil économique en Algérie. Pour lui, le pétrole est «une malédiction» pour l'Algérie en ce sens que «la rente» liée aux hydrocarbures a bloqué l'investissement productif dans le pays. Le mauvais fonctionnement des institutions de l'Etat a, d'après lui, freiné l'élan de l'initiative économique privée. Kamel Benkoussa estime qu'il possible d'atteindre un taux de 10 % de croissance du produit intérieur brut (PIB) à la condition de réformer l'administration et d'améliorer le climat des affaires. L'éducation doit, selon lui, être au cœur du développement économique. «L'Algérie doit entreprendre une refonte complète de son modèle de développement économique.
Aujourd'hui, le pays n'a pas les leviers économiques nécessaires pour faire face aux crises mondiales à venir et son avenir est plus que jamais incertain (…) nous sommes systématiquement réduits à parer à l'urgence d'une situation en attendant passivement la suivante», a-t-il prévenu en appelant à «une concertation nationale» sur cette question. Kamel Benkoussa est convaincu que l'Algérie serait«un acteur majeur» en Afrique dans les prochaines années.
BENBITOUR POUR LA «DOUBLE TRANSITION»
Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement, 67 ans, estime, pour sa part, que l'Etat algérien répond à tous les critères scientifiques de défaillance. «C'est pour faire face à ces dérives, qui étaient prévisibles hier et qui sont visibles aujourd'hui, que nous n'avons cessé d'appeler à un changement pacifique de tout le système de gouvernance et non se contenter du changement des personnes. Il y va sérieusement de l'avenir de la nation !», a relevé ce docteur en économie, le premier à avoir annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2014. Après un doctorat à l'université de Montréal, un MBA à l'école des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal et un DEA en probabilités et statistiques à l'université d'Alger, Ahmed Benbitour a occupé le poste de directeur central au ministère de l'Industrie avant d'être nommé ministre des Finances au milieu des années 1990. Fort de son expérience au sein des appareils de l'Etat, il défend l'idée d'une double transition politique et économique. Il faut, selon lui, aller vers de véritables réformes économiques «à travers une redéfinition de la politique énergétique». Il est important, d'après lui, de spécialiser les régions dans des activités industrielles ou agricoles. «L'Algérie compte actuellement une population de 1,5 million d'étudiants. Le cycle de formation étant en moyenne de cinq ans, cela signifie que nous devons absorber annuellement 300 000 nouveaux diplômés qui arrivent sur le marché de l'emploi», a-t-il soutenu. Pour y arriver, l'économie algérienne doit avoir une croissance continue à deux chiffres. Comme Kamel Benkoussa, Ahmed Benbitour appuie sa démarche de changement global sur les compétences algériennes. Il est pour une profonde réforme de la justice et pour une sérieuse remise à niveau de la politique de défense nationale.
NEKKAZ PROMET UNE «PETITE REVOLUTION»
Rachid Nekkaz, 41 ans, a renoncé à sa nationalité française c'est le cas aussi Kamel Benkoussa, mais on ne sait pas encore si Benouari a renoncé à sa citoyenneté helvète (*) - pour se lancer dans l'action politique en Algérie en tant que «candidat de la jeunesse et du changement» à la présidentielle de 2014. Actif militant associatif dans les cités françaises, Rachid Nekkaza, diplômé en philosophie à la Sorbonne à Paris, a écrit un ouvrage «Splendeurs et misères des petits actionnaires : la Bourse, Eurodisney et Eurotunnel» dans lequel il critiquait le système financier européen. Pour l'Algérie, il envisage de créer «une petite révolution». Il veut diviser le budget du ministère des Moudjahidine par trois en cinq ans. L'argent économisé ira, selon lui, pour la modernisation des écoles algérienne en les dotant des nouvelles technologies de la communication. Il propose d'ouvrir les frontières terrestres avec le Maroc. L'ouverture de ces frontières permettra, selon lui, de créer 300.000 postes d'emplois en cinq ans. Rachid Nekkaz estime important de supprimer le service militaire pour les jeunes et le transformer en service civique. Il entend œuvrer pour la professionnalisation de l'armée algérienne et jeter les bases d'une véritable industrie militaire algérienne et maghrébine. «En la matière, il ne faut plus dépendre de l'étranger», a-t-il dit.
(*) Les candidats «binationaux» comme c'est le cas de Ali Benouari, Rachid Nekkaz et Kamel Benkoussa devront renoncer à leur autre nationalité pour être en conformité avec l'article 73 de la Constitution qui dispose notamment que pour être éligible à la présidence de la République, le candidat doit «jouir uniquement de la nationalité algérienne d'origine»


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