Problématique - Le problème pour le Diplôme d'études universitaires appliquées (DEUA) ne se situait pas au niveau de sa non-reconnaissance ou non-équivalence au même titre que le LMD, mais plutôt à «la grille indiciaire» dans la fonction publique. Mohamed Mebarki ministre de l'Enseignement supérieur a fait ce constat jeudi en marge de la conférence nationale des recteurs et chefs d'établissements universitaires, consacrée à l'évaluation de la rentrée universitaire 2013-2014. Dans le même contexte, le ministre a affirmé ne pas comprendre les manifestations et différentes démarches auprès du ministère, qu'entreprennent les diplômés de DEUA pour demander la reconnaissance du diplôme alors que l'Etat algérien le reconnaît du moment qu'il est accepté dans la Fonction publique. Le ministre insiste dans ce sillage que la nuance du problème demeure incontestablement dans «la grille indiciaire des salaires» du diplôme de DEUA dans la fonction publique (classé à la 10e catégorie). Il précise que «le classement des salaires ne dépend pas uniquement du nombre d'années d'études, mais aussi du contenu du diplôme et son profil». Un aspect, a-t-il ajouté, qui n'est pas du ressort du ministère de l'Enseignement supérieur, mais qui est actuellement pris en charge par la fonction publique sur instruction du Premier ministre, a-t-il assuré. Dans la même optique, il a indiqué que l'enseignement supérieur est en train de répondre aux préoccupations de cette catégorie, notamment en ce qui concerne la poursuite de leur études dans le système LMD, en citant à titre d'exemple le nombre de 2 176 inscrits au cours de cette année au niveau du LMD. «J'invite les chefs d'établissement de l'enseignement supérieur à poursuivre cet effort lors des prochaines rentrées afin de répondre à la demande exprimée par cette catégorie de citoyens» a ajouté le ministre. Par ailleurs M. Mebarki a déclaré que des chercheurs permanents ont bénéficié de 550 logements. Concernant les chercheurs algériens exerçant à l'étranger qui désirent revenir au pays, le ministre a fait savoir que son ministère travaille en collaboration avec les institutions concernées pour prendre en charge de façon particulière la question des équivalences de leurs diplômes et leur recrutement dans les mêmes grades acquis dans les universités étrangères.