Sortie - Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) réitère son rejet de la nouvelle carte sanitaire proposée récemment par le ministère de la Santé. «Nous sommes contre ce projet de restructuration de la carte sanitaire», a affirmé, hier, le Dr Merabet, SG du syndicat. Motif : «Cette décision ne va rien apporter. Bien au contraire, cela va compliquer les choses pour la tutelle censée améliorer les prestations de service de la santé publique en faveur du malade». Par ailleurs, le SNPSP a décidé de geler son mouvement de protestation décidé lors de la réunion de son conseil national extraordinaire le 9 janvier. Cette décision intervient suite à la réunion regroupant cette instance syndicale avec le ministère de tutelle le 12 janvier. M. Merabet ne cachait cependant pas sa satisfaction, estimant que le ministre affiche une disponibilité pour le dialogue et montre une bonne intention pour se pencher sur toutes les revendications émises par les praticiens. «Nous avons constaté du nouveau dans la démarche du ministère par rapport à nos doléances». Et de préciser : «Les responsables fraîchement installés au ministère, se sont engagés au nom de ce dernier à prendre en charge concrètement nos revendications. Ils vont également essayer de faire avancer notre dossier qui demeure bloqué jusqu'à présent». Mais tout en décidant le gel de la grève, l'instance syndicale a décidé de «maintenir» sa session ouverte pour le suivi et l'évaluation des démarches proposées par le ministère. Cette dernière a fixé la date du 14 février prochain comme échéance pour évaluer les mesures prises dans la réunion avec les responsables du secteur. «Bien que l'on décèle de bonnes intentions chez la tutelle, il n'en demeure pas moins que le SNPSP reste sur ses gardes et souhaite que les revendications des praticiens de la santé publique soient prises en charge dans les meilleurs délais possibles». Entre autres revendications attendant d'être satisfaites, le statut particulier pour qui il est à relever, que pour l'essentiel des revendications abordées lors de cette réunion, «l'amendement est resté lettre morte» ,a-t-il regretté. «Les représentants du ministère nous ont informés que la procédure était toujours gelée suite aux instructions du Premier ministre». Parmi les autres revendications, la mise en place des dispositions statutaires relatives aux concours d'accès aux grades de principaux et de praticiens en chef. Le SNPSP dit attendre les propositions du ministère pour l'organisation de ce concours pour l'accès au grade. La dernière revendication du syndicat consiste en l'alignement des anciens diplômes sur les nouveaux pour le cas des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes.