Les praticiens de la santé prennent acte des engagements de leur tutelle et décident de surseoir et de retirer leur menace de recourir à la protestation. Ils décident le maintien de la session de leur conseil national ouverte jusqu'au 14 février prochain, date qui est retenue pour évaluer les démarche du ministère de la Santé, alors qu'ils avaient donné un mois de préavis pour que le ministère répond à leurs doléances, sans quoi ils auraient recouru le 9 janvier à la protesta. Un reversement de situation rendu possible grâce à la décision du ministère d'établir le dialogue avec ce syndicat la veille de la tenue de leurs conseil national, soit le 12 janvier. En effet, des pourparlers ont eu lieu et c'est là que les engagements de la tutelle ont été donnés. «Maintenu en session ouverte, le conseil national extraordinaire du SNPSP s'est réuni à Alger le 18 janvier 2014 afin de débattre du contenu de la réunion de travail qui a regroupé syndicat et représentant du ministère de la Santé, le dimanche 12 janvier 2014», peut-on lire dans un communiqué rendu public hier lors d'une conférence de presse organisée au siège de ce syndicat à Alger-Centre . «Concernant le point relatif à l'amendement du statut particulier, les représentants du MSPRH ont informé que la procédure était toujours gelée suite aux instructions du Premier ministre. Le conseil national a pris acte des démarches effectuées par le ministère de la Santé, dans le cadre du règlement de certains points de la plateforme de revendications, notamment la mise en place des dispositions statutaires, relatives aux concours d'accès aux grades de principaux et de praticiens en chef. Le MSPRH ayant remis officiellement aux représentants du SNPSP un projet de texte, pour avis et enrichissement éventuel, avec l'engagement d'assurer un accès massif des praticiens généralistes aux différents grades afin de permettre un assainissement des situations cumulées depuis la mise en place de l'actuel statut particulier. L'alignement des anciens diplômes sur les nouveaux pour le pharmacien et le chirurgien dentiste. Le MSPRH a officiellement saisi le ministère de l'enseignement supérieur pour la prise en charge du dossier. Une copie de la correspondance a été remise séance tenante. Le suivi et le règlement des situations d'entrave au libre exercice syndical (wilayas d'Adrar, Batna, Bordj Bou-Arréridj, Boumerdès, Constantine et Ouargla). L'engagement de veiller à l'application au taux fixe de 30°/ de la PAPS (prime trimestrielle) pour l'ensemble des établissements de santé publique», indique le communiqué. Il y a lieu de souligner «sur d'autre points abordés, les représentants du MSPRH se sont engagés à agir au niveau des établissements concernés par le problème de l'affectation des médecins à l'accueil et l'orientation des malades, considérant que la situation relevait d'une mauvaise interprétation de l'instruction ministérielle. Aussi, le ministère de la Santé intercédera auprès des structures relevant de l'enseignement supérieur pour le cas des personnels soignants concernés par l'indemnité du risque de contagion. Enfin, après débat, le conseil national du SNPSP a décidé de surseoir au plan d'action retenu, dans un cadre de protestation, lors de la réunion du 09-01-2014, de maintenir le conseil national en session ouverte pour le suivi et l'évaluation des démarches proposée par le ministère, de maintenir le conseil national en session ouverte pour le suivi et l'évaluation des démarches proposées par le ministère. La commission nationale, placée sous la coordination du secrétaire général du bureau national, chargée de finaliser les propositions du SNPSP concernant les modalités d'organisation des concours d'accès aux grades doit soumettre son travail au prochain conseil national pour adoption. Date retenue le 14 02 2014. Le conseil national rappelle sa position de rejet de la nouvelle carte sanitaire proposée par le ministère de la Santé et ce, pour les motifs déjà explicités dans la lettre ouverte adressé le 30-12-2013 au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.