Constat La saison estivale a été inaugurée officiellement il y a quelques semaines, mais les plages de la région sont toujours désertes. L?été débute timidement dans la région, où une faible fréquentation des plages autorisées à la baignade est observée depuis quelques jours. Un constat que les organisateurs des centres de vacances ne partagent pas, puisqu?ils se plaignent de la faible affluence au niveau de l'ensemble des périmètres de baignade, alors que l'animation dans les communes et les agglomérations côtières est plutôt morose. «Nous avons l'impression que la côte vit au rythme de la saison d'hiver», affirment quelques habitants des communes de Sidi-Abderrahmane et d'El-Marsa, situées à l'extrême ouest de Chlef. D?autres citoyens imputent cette situation à la persistance inhabituelle du climat frais qui décourage les estivants. Cependant, les organisateurs de centres de vacances sont toujours dans l'expectative attendant d'éventuels clients qui se font désirer, contrairement à l'été dernier où ces structures étaient sollicitées dès l'ouverture de la saison estivale. Il faut dire que cette situation commence à préoccuper sérieusement les organisateurs de ces centres de vacances, qui estiment que leurs investissements ne seront pas rentables si la situation perdure. Les petits commerçants partagent également ces inquiétudes, car la saison estivale est la période où ils enregistrent une affluence qui fait parfois tripler leurs ventes. Ainsi, la RN19, qui longe le littoral de la wilaya de Chlef, ne connaît toujours pas, de son côté, le grand flux habituel de véhicules enregistré dès que l?été approche. Outre les aléas climatiques qui retardent la venue d'estivants, on déplore l'insuffisance des commodités d'accueil, la précarité des conditions de séjour ainsi que les prix très élevés proposés par les gestionnaires de ces centres de vacances. Autant de facteurs qui pourraient expliquer l'hésitation des estivants à s'offrir des vacances et à se permettre des journées de détente après une année de travail et de tracas.