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Livre / «Les irréductibles de la Casbah»
Les héros de l'ombre
Publié dans Info Soir le 27 - 01 - 2014

Histoire - Qu'avait-elle de si particulier cette boîte échappée des mains d'un soldat français pendant la Guerre de Libération nationale. Les gamins qui la trouvèrent entre autres le jeune Rachid étaient curieux de le savoir.
C'était un dimanche matin à la rue Randon, rue commerçante de la Casbah d'Alger. Il pleuvait. La fameuse boîte renfermait des balles ! C'est alors qu'un des copains de quartier laisse tomber ces mots «au lieu de s'amuser avec ça, sachez que ces munitions peuvent être utiles aux moudjahidine...».
On tira à la courte paille pour savoir qui irait à la rencontre des moudjahidine. Le destin vint à choisir Rachid. Un homme vêtu d'une veste grise se trouve à la rue Darfour. Cet homme à la jambe de bois, Mokrane ou Gambi, le chef du réseau des partisans dans cette partie de la citadelle, tracera le chemin du petit Rachid Belhocine, auteur du livre Les irréductibles de la Casbah, paru aux éditions Rafar.
Vivant une double vie, celle d'un enfant de son âge aux yeux de sa famille et celle d'agent de liaison. L'adolescent entrera peu à peu dans le cercle des grands hommes anonymes, eux qui ont œuvré pour l'indépendance du pays sans en tirer gloire. Les enfants du peuple dont faisait partie p'tit Rachid et qui l'ont formé. Ces militants de la lutte urbaine contre l'armée française qui faisaient des règles de la clandestinité un livre de foi. P'tit Rachid, en avance sur son âge, sera certes entouré de sollicitude et du sentiment bienveillant qu'ont les adultes à l'égard des cadets. L'école de la guerre, c'est comme l'école de la rue, elle mûrit son homme tout en l'aguerrissant contre la peur. Quoique vu le jeune âge, c'est également une témérité inconsciente.
Le baptême du feu se fera avec l'attentat contre un bar de la rue Bab Azzoun, fréquenté par des militaires. L'opération fut une réussite et p'tit Rachid un peu plus grandi parmi les fidayine de la Casbah. P'tit Rachid connaîtra l'odeur de la mort et celle de l'héroïsme.
Cette dernière l'emportera sur la première, puisque le combat continuera grâce aux nouveaux enrôlés imprégnés du devoir de libérer le pays du joug colonial. La tentative de monter aux maquis avec un copain lui vaut de partir dans les montagnes kabyles d'Azeffoun, de chercher à entrer en contact avec les moudjahidine. L'essai fut non concluant et en même temps une épreuve pour les deux amis qui auraient pu être interceptés par les militaires et abattus.
P'tit Rachid ne baissera pas les bras, entré dans le cercle des hommes de bonne volonté, il y restera jusqu'à la fin de la guerre. La Casbah cette partie séculaire de la capitale, portion authentique de la lutte armée connaîtra les affres de la guerre et toutes les souffrances infligées par des soldats français. P'tit Rachid perdra ses tuteurs, les grands frères, Bouziri, Tiah, Gambi et bien d'autres. P'tit Rachid gardera en lui les paroles de Mokrane, «tu vois le combat que nous menons... n'est qu'un petit combat (djihad essghar). Le plus important combat que nous devrons affronter... (djihad el-akbar) est celui de l'édification du savoir.»
Des photos, des lettres, des documents et archives viennent donner plus de poids à ce qu'a vécu le héros avec d'autres indomptables pour la liberté de l'Algérie.


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