Résumé de la 5e partie ■ A 18h43, quinze minutes après le naufrage, l'eau cesse enfin de monter. Thérésa Benneth grelotte dans une eau à 3°. Si elle n'est pas secourue dans les cinq minutes, elle risque de perdre connaissance et se noyer. Trente-cinq minutes après le naufrage, les hélicoptères des gardes-côtes commencent à évacuer des survivants. Et d'autres bateaux arrivent sur la zone pour porter secours. Des plongeurs se présentent pour offrir leurs aides. Il est extrêmement risqué de plonger sous un bateau instable. Mais ils savent qu'ils sont la seule chance des survivants. Le plongeur belge, Peet Lagas, travaille pour une société de sauvetage en mer. Il se fraie un chemin parmi les corps et les débris à la recherche de survivants. «Avec nos lampes on pouvait voir des gens qui bougeaient. Il y en avait aussi qui étaient immobiles, probablement morts. On allait vers ceux qui bougeaient, qui levaient les bras, qui appelaient. Parce qu'on savait qu'ils étaient vivants», raconte-t-il. Plus loin sur le pont-passagers, Simon Hosborn se retrouve tout seul. Il ne voit aucun de ses amis. Après, les cris un silence pesant s'installe. «Il y avait des gens qui criaient. Mais à mesure que le temps passait, j'en entendais de moins en moins.» Entre-temps, un plongeur arrive jusqu'à Michel et Morine Benneth. Le couple est épuisé et transi. Les sauveteurs leur envoient une corde. Il était temps. Au moment où on les sort du ferry, Morine perd connaissance. Michel Reynolds, lui est toujours piégé derrière la cloison de verre. Il entend au loin des sauveteurs, mais eux ne peuvent pas le voir. Puis, une lueur d'espoir : un plongeur apparaît de l'autre côté de la vitre. «Il a frappé plusieurs fois la cloison et elle a fini par se briser», raconte-t-il. Simon, épuisé entend un bruit de verre. Réalisant que les secours sont proches, il nage dans cette direction. Un plongeur l'aperçoit. «C'était bizarre de me sentir hisser hors du bateau. Je me suis complètement laissé aller. J'étais profondément choqué. A 21h 00, deux heures et demie après le naufrage. Les plongeurs continuent de retrouver des survivants. Mais les cadavres se font de plus en plus nombreux. A 23h 30, le plongeur Peet Lagas, est sur le «Herald» depuis quatre heures et demie. Il perd tout espoir de trouver encore des survivants. (A suivre...)