Gelés en 2006 pour des raisons techniques, entre autres, les travaux de la nouvelle ville de Hassi Messaoud seront relancés incessamment. A cet effet, une étude minutieuse a été réalisée afin d'identifier les zones à risque pour la population et l'environnement, selon le ministre de l'Intérieur. Tayeb Belaïz qui répondait à un député lors d'une séance plénière organisée aux questions orales à l'APN, a ajouté qu'il compte saisir le Premier ministre à propos de ce projet auquel l'Etat a consacré 167 000 milliards de dinars dans le cadre de la loi de finances 2014. Une étude scientifique minutieuse a été réalisée afin d'identifier les zones à risque pour la population et l'environnement conformément à la loi de 2004 et du décret déclarant la commune de Hassi Messaoud comme zone à risque. Selon le ministre, le projet de la Nouvelle ville de Hassi Messaoud a été confié au ministère de l'Energie et des Mines notamment à la société Sonatrach. Il rappellera qu'en 2006 les travaux ont été gelés pour des raisons techniques, entre autres. Il rappellera également que le gouvernement a décidé le gel de la construction des infrastructures (hôpitaux, écoles, boulangeries...) suite à une réunion consacrée à ce projet en 2011 et ce, pour répondre aux besoins de la population de cette région. Sur un autre volet et en réponse à la question d'un député qui voulait connaître les mesures prises pour assurer la transparence dans la distribution des passeports aux hadjis, le ministre a affirmé, que le quota annuel consacré aux hadjis par l'Arabie saoudite est de 36 000. «Ce chiffre a été revu à la baisse cette année en raison des travaux réalisés à La Mecque», voire 28 000, ce qui est équivalent à 18 passeports par commune. Ce qui permet de déduire que ce quota est en deçà de la demande de la population au niveau national qui est de 760 000 passeports. Concernant les derniers événements de Ghardaïa, le ministre est revenu sur les sanctions infligées aux trois fonctionnaires de la Dgsn. «Les dépassements sont des cas individuels et isolés. Nous avons ouvert une enquête, des sanctions administratives seront prises à l'encontre des accusés, mais si les cas relèvent du pénal, ces derniers seront traduits en justice», a tranché M. Belaïz. Interrogé sur le conflit à l'APC de Barbacha dans la wilaya de Béjaïa qui tarde à installer une assemblée locale, occasionnant de ce fait un blocage depuis une année dans les activités des élus, le ministre s'est dit déterminé à régler ce problème en insistant sur la désignation d'un secrétaire général appelé à gérer les affaires des citoyens. Il a appelé, en outre, à éviter ce genre de conflit qui mène à la paralysie et à l'impasse. Au sujet de l'élection présidentielle, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a annoncé, que 72 postulants ont retiré les formulaires de souscription de signature individuelle. «Cela ne veut pas dire que tous ces postulants sont des candidats officiels», a rappelé M. Belaïz. Interrogé sur le boycott de l'élection présidentielle, prévue le 17 avril, par certains partis politiques en l'occurrence le MSP et le RCD, M. Belaïz a répliqué que «c'est une question interne aux partis qui sont libres de participer ou non».