« D'importants montants ont été consacrés à cette opération. L'enveloppe de 176 milliards de dinars allouée à ce projet a été réévaluée dans la loi de finances pour 2014 en prévision de son lancement cette année », a répondu le ministre à une question d'un député sur le retard enregistré dans la concrétisation de ce projet. L'élu a précisé que « les travaux n'ont toujours pas été lancés en raison d'un litige entre plusieurs départements ministériels se renvoyant la balle à propos de la partie chargée de la réalisation de ce projet ». « Ce dossier et toutes les données le concernant se trouvent au niveau du ministère de l'Energie et des Mines, chargé de la gestion de ce projet », a précisé M. Belaïz, indiquant qu'il « discutera, de nouveau, avec le Premier ministre et le gouvernement de tous ces aspects ». Le ministre de l'Intérieur est revenu sur la genèse du projet de délocalisation de la ville de Hassi Messaoud, observant qu'« il a été décidé après une étude menée en 2005 sur le danger que représente cette ville pour la population et l'environnement ». La même année, le gouvernement a promulgué un autre décret sur la mise en place d'une instance chargée de la gestion de cette nouvelle ville. Une mission confiée à Sonatrach, sous la tutelle du ministère de l'Energie et des Mines. « Les travaux de l'aménagement du terrain ont été lancés en 2006 puis suspendus pour des raisons techniques », a souligné le ministre. Entre-temps, une décision a été prise pour la suspension de toutes les opérations de l'urbanisation de la ville de Hassi Messaoud jusqu'à l'achèvement de la nouvelle ville. Mais en 2011, « le gouvernement était convaincu de la nécessité de lever la décision du gel et a instruit la réalisation d'hôpitaux, de logements et autres infrastructures publiques », a expliqué M. Belaïz.
