Potentialités ■ De par l'alliance de la mer et de la terre, mariage de la nature et de l'histoire, Jijel dispose de grandes potentialités lui permettant de promouvoir un développement du tourisme durable. En Algérie comme ailleurs dans le monde, le tourisme est une source de richesse et une industrie capitale pour l'économie nationale. Le développement des activités touristiques dans la plupart des pays méditerranéens est une composante-clé de l'urbanisme côtier. De par l'alliance de la mer et de la terre, mariage de la nature et de l'histoire, Jijel dispose de grandes potentialités lui permettant de promouvoir un développement du tourisme durable. La wilaya de Jijel, qui regorge de nombreux sites touristiques et naturels qui font la beauté de ses paysages, dopés par sa célèbre corniche sur 120 km de côte, soit le 10e du littoral du pays, possède également des zones humides et des plans d'eau à la valeur écologique indéniable. Outre la réserve humide de Beni-Belaïd (600 hectares), classée dans la liste Ramsar, cette région possède aussi deux autres lacs naturels, notamment les marais Ghedir Beni Hamza (El-Kennar, dans la daïra de Chekfa), un site d'environ 36 hectares fréquenté par une trentaine de types d'oiseaux, et celui dit Ghedir El-Mredj (Taher), d'une beauté exceptionnelle et couvrant une superficie de 5 hectares. De nombreux cours d'eau font également partie du patrimoine naturel de cette région septentrionale. Certains sont permanents et traversent les massifs montagneux pour se jeter dans la mer. On citera les Oued Taza, Bourchaïd, Kissir, Mencha, Djendjen, Zhour, Dar Oued El-Kebir et Azirou. Ces cours d'eau (oueds) constituent des parcours de promenade grâce à la fraîcheur qu'ils procurent avec une végétation luxuriante. Le patrimoine forestier de Jijel demeure l'un des plus importants du pays du fait de la présence de plus d'une trentaine de forêts dont certaines sont d'une beauté exceptionnelle. Le parc de Taza qui s'étale sur une superficie de 3 807 hectares se situe à proximité des Babors et s'ouvre sur la mer Méditerranée dans un golfe à l'ouest de la wilaya. Il est inclus dans le réseau mondial des réserves de la biosphère de l'Unesco. Ce parc renferme des écosystèmes marin et terrestre où l'on dénombre plusieurs espèces végétales protégées par la loi. Parmi sa faune importante figure le singe magot, une espèce rare et endémique à l'Afrique du Nord. Pas moins de 146 espèces faunistiques parmi les mammifères et les oiseaux y sont recensées, auxquelles il faudra ajouter 15 espèces de mammifères. Un total de 134 types d'oiseaux (dont la sittelle kabyle, symbole et particularité du parc) y est également dénombré. Après avoir existé dans les forêts des Babors, ce volatile a été découvert sur les étendues du Parc national de Taza. En matière de flore, 435 espèces végétales ont été inventoriées dans le parc (sur environ 3 139 espèces que compte le pays) en sus de 135 champignons et 147 plantes médicinales, selon les responsables du parc.