Craintes La violence en milieu scolaire continue de susciter les inquiétudes tant le phénomène a pris de l?ampleur. C?est un constat partagé désormais, elle prend naissance au sein des établissements et s?amplifie jusqu?à se propager et s?étendre à l?environnement de l?élève. Une réflexion sur cette question a donné lieu, lundi, à une journée d?étude sur la «Violence à l?école et (le) changement social». Organisée conjointement par le Laboratoire du changement social de l?université d?Alger et l?Association nationale pour la culture de la non-violence dans les établissements scolaires (Ancnves), cette journée a été animée par des enseignants universitaires, sociologues, psychologues et médecins, qui ont axé leurs communications sur les différents aspects de la violence, notamment la toxicomanie et le tabagisme, qui sont «une violence contre soi-même». «La violence en milieu scolaire : le constat», «La violence comme produit des transformations de l?école», «La toxicomanie : situation en Algérie» et «L?adversité chez l?adolescent en milieu scolaire» sont quelques-uns des thèmes abordés lors de cette rencontre. «Cette journée a pour but de se pencher sur ce problème en allant du stade de l?adversité chez l?enfant jusqu?à la déviance de la jeunesse. Cela en rapport avec ses éducateurs et la société dans laquelle elle évolue», explique M. Hadj-Henni, de l?Ancnves. «Il s?agit en même temps de susciter l?intérêt et l?adhésion pour l?application du programme de notre association dont les objectifs sont de promouvoir une société (scolaire et adulte) préservée de ce fléau», ajoute notre interlocuteur qui indique que celle-ci (l?association) «travaille en collaboration avec des fondations étrangères et des ONG nationales de sorte que ses opérations soient plus perspicaces et qu?elles puissent avoir plus d?impact sur la composante familiale et institutionnelle de notre pays». L?Ancnves, qui en est à sa deuxième rencontre depuis sa création en septembre 2001 sur le même sujet, compte récidiver prochainement en s?attaquant, toujours avec le Laboratoire du changement social, à l?éducation traditionnelle « avec ses qualités et ses défauts» par rapport à l?école moderne et à l?élève d?aujourd?hui.