Analyse ■ Depuis le début de l'actuelle saison, la polémique n'a cessé d'enfler autour de l'arbitrage et des arbitres. Qu'en est-il de la 18e journée, disputée ce week-end où l'on a eu droit, comme d'habitude, à des erreurs arbitrales qui vont certainement alimenter les chroniques ? Cela débute avec le mach ESS-CRB, joué vendredi au stade du 8-Mai-1945, où l'arbitre Zerrouki n'a pas eu la présence d'esprit d'exclure le défenseur sétifien qui a retenu l'attaquant égyptien Boggy à l'entrée de la surface après avoir sifflé un coup franc sur une signalisation de son assistant. La réglementation est claire dans ce cas et la sortie du carton rouge, car le joueur du Chabab se dirigeait vers le but, aurait pu changer le cours du match si l'Entente avait évolué à dix. Le lendemain, les choses ne se sont pas améliorées pour autant. Ainsi, à Bordj Bou-Arréridj, l'arbitre Saïdi est «aveugle» sur un penalty pour le CABBA lorsque le pied du Tchadien Yaya est touché dans la surface. Maintenant s'il n'y avait pas faute, pourquoi l'arbitre n'a pas averti le joueur bordji pour simulation. Le doute pèse lourd sur cette action. D'autant que Yaya n'était pas au bout de ses peines puisqu'il s'est vu refuser un coup franc en seconde période, à l'entrée de la surface en se faisant prendre en sandwich. Du côté de Tizi Ouzou, les gars du CRB Aïn Fekroun ne décolèrent pas après le penalty accordé à la JS Kabylie dans le temps additionnel suite à une main involontaire vu que le ballon renvoyé par un défenseur a rebondi sur sa main. Cette fois, Azzedine Aït Djoudi n'a soufflé mot sur l'arbitrage. Au stade Omar-Hamadi, et à huis clos, les Oranais ont réagi juste après le second but mouloudéen, signé Bouguèche pour faire des réserves techniques estimant que l'arbitre Arab n'a pas sifflé pour que les joueurs du MCA jouent l'action. Là, le referee a eu raison car en cas de coup franc indirect et lorsque l'équipe bénéficiant d'un coup de pied arrêté ne demande pas le mur, elle peut jouer l'action sans attendre le sifflet de l'arbitre. La 18e journée a été une affaire de penalty et cela s'est vérifié à Chlef et Béjaïa lors des matches ASO-JSMB et MOB-CSC. L'arbitre a refusé un penalty qui n'en était pas un aux Béjaouis, en première mi-temps, avant de leur accorder le bon en seconde période ce qui leur a permis de réduire la marque. Quant à Bichari, il a accordé un penalty justifié aux Constantinois que Boulemdaïs a transformé victorieusement, mais l'arbitre a demandé à le rejouer vu qu'un joueur du CSC et deux défenseurs du MOB avaient pénétré dans la surface de réparation. Malheureusement pour lui, cette fois c'est le poteau qui renvoie le ballon. Cruel. A la fin de la rencontre, Bichari est félicité par les deux équipes et sortira souriant et rigolant avec les deux gardiens Berrefane et Si Mohamed. Pour sa part, Halalchi a maîtrisé la rencontre USM El-Harrach-RC Arba et aura même droit à un geste sportif de Hadji lorsqu'il écopa d'un premier carton jaune avant de regagner le vestiaire sur un second avertissement. Enfin, M. Bouster aura commis quelques erreurs qui ont failli entacher la rencontre JSS-MCEE et la faire sortir de son cadre.