Inaugurant le Centre des études andalouses de Tlemcen, réalisé pour la manifestation culturelle précitée, la ministre a souligné que cet établissement, réceptionné en 2012, est «resté inactif plus d'une année, en raison de l'absence de statuts». «Les procédures administratives de création d'un tel espace de recherche ont pris beaucoup de temps. Nous voulons éviter une telle situation pour le futur Centre d'études andalouses du malouf qui sera réalisé pour 2015», a expliqué la ministre, ajoutant que les procédures de création de ce centre seront entamées avant même que les travaux de sa réalisation soient achevés. Le Centre des études andalouses de Tlemcen est un espace dédié uniquement à la recherche. Relevant du Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et l'histoire (CNRPAH), il s'occupera de l'anthropologie, de la préhistoire, de la linguistique et de l'anthropologie de la musique et aura pour champ d'investigation toute la région Ouest du pays, a indiqué son directeur, le professeur Hadjouis Djillali. La station qui comptera une trentaine de chercheurs va également entreprendre des fouilles archéologiques à Mascara, à Aïn Témouchent et à Tlemcen. Les travaux de recherche démarreront, une fois, les équipements scientifiques et le matériel roulant acquis, a indiqué le directeur de la future infrastructure de recherche. La ministre de la Culture avait inauguré, la veille, deux bibliothèques dans les communes de Beni Bahdel et Aïn Ghraba et aussi le Centre d'interprétation du costume traditionnel national, implanté au sein du site historique d'El Mechouar.