Opération ■ On devrait en savoir un peu plus dans quelques jours sur le sort des 43 000 postes d'emplois vacants au niveau des administrations publiques. Ainsi, la commission interministérielle, installée récemment pour prendre en charge ce problème, et qui se doit de statuer sur le sujet, verra son mandat prorogé, selon le ministre auprès du Premier ministre chargé de la réforme du service public, Mohamed El-Ghazi,. «Le mandat de la commission installée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, début janvier pour résoudre le problème de la vacance des postes a été prorogé», a fait savoir M. Ghazi hier, samedi, à Alger dans une déclaration, faisant remarquer que la commission «devait présenter son bilan lundi (10 mars)». «Le nombre de postes vacants au sein de la Fonction publique s'élève à 43 000 postes», a-t-il tenu à souligner, ajoutant que le chiffre présenté par le ministre des finances, Karim Djoudi, soit 140 000 postes concernait l'année 2011 et non 2013. Pour M. El-Ghazi, le recul du nombre de postes vacants est dû aux opérations de recrutement au niveau des administrations publiques depuis 2011. «Dès que la commission aura terminé son travail, il sera procédé au recrutement pour combler les postes vacants et ce au profit des travailleurs contractuels», explique encore le ministre qui assure que cette opération «s'effectuera dans la transparence en tenant compte de l'ancienneté et des diplômes universitaires». Nous devrions donc d'ici là en savoir un peu plus d'autant que le ministre au lancement de l'opération en faisait une affaire personnelle. Il avait alors insisté sur le fait qu'il suivrait le dossier personnellement. «Nous avons donné un délai jusqu'au 10 mars pour finaliser l'opération. Et j'ai demandé au directeur général de la Fonction publique pour qu'un point de situation des recrutements qui se sont faits, nous soit transmis toute les semaines ou quinzaine», avait-il alors indiqué à partir de Médéa. Rappelons enfin que le ministre des Finances Karim Djoudi avait déclaré en janvier dernier, lors de son intervention devant les membres du Conseil de la nation sur la loi portant règlement budgétaire de l'année 2011, que le nombre de postes budgétaires vacants dans les administrations publiques a dépassé les 140 000 postes en 2011. Selon lui, le retard accusé dans le recrutement était dû aux «conditions fixées par la Direction générale de la Fonction publique et au rythme de réalisation des projets d'équipement public ainsi qu'à la non adaptation de l'encadrement visé par l'administration avec les compétences existantes».