Syrie : exécutions Vingt-deux personnes ont été exécutées, hier mardi, dans le nord de la Syrie par des combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), le plus radical des groupes jihadistes en Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Toujours selon l'OSDH, au moins huit personnes ont été tuées dans un triple attentat suicide mené par des jihadistes contre un hôtel dans la ville kurde de Qamichli, dans le nord-est de la Syrie, alors que les forces pro-gouvernement avançaient dans la région du Qalamoun, proche de la frontière libanaise. A Qamishli, trois hommes de l'EIIL ont fait détoner leurs ceintures d'explosifs dans l'hôtel Hadaya, tuant huit personnes, dont quatre femmes, a précisé l'OSDH, faisant également état de plus de 20 blessés. L'agence officielle Sana a évoqué un bilan de cinq morts et huit blessés. Egypte : attentat Une petite bombe a explosé, hier soir, sur un pont du Caire, sans faire de victime et seulement quelques dégâts mineurs, a annoncé un responsable de la sécurité. Depuis la destitution et l'arrestation en juillet du président islamiste Mohamed Morsi, les attaques contre les forces de l'ordre sont quasi-quotidiennes en Egypte, mais la cible de l'explosion d'hier soir n'était pas claire. L'attentat a été revendiqué par un groupe inspiré d'Al-Qaîda, Ansar Beit al-Maqdess, qui avait également revendiqué plusieurs importantes attaques contre les forces de l'ordre, annonçant qu'il s'agissait d'une riposte à la répression menée contre les partisans de M. Morsi. Un suspect recherché pour un attentat perpétré en janvier contre le QG de la police au Caire a été tué hier par les forces de l'ordre. L'attentat avait fait quatre morts au cœur de la capitale. Depuis que l'armée a destitué en juillet le président islamiste Mohamed Morsi, ces attentats contre les forces de l'ordre sont devenus quasi-quotidiens. Mohamed al-Sayed Mansour al-Toukhi a été tué dans un échange de tirs avec des policiers venus l'arrêter chez lui, dans un quartier de l'est du Caire, selon le ministère de l'Intérieur. Lundi, la police avait annoncé avoir arrêté l'auteur présumé d'un attentat meurtrier au Caire commis le 24 janvier. Venezuela : grondes Etudiants mécontents et opposants au président vénézuélien, Nicolas Maduro, ont appelé à une nouvelle mobilisation, mercredi, dans les rues de Caracas, à l'occasion du premier mois de protestation qui s'est soldé par 21 morts. En réponse, le ministre de l'Education, Hector Rodriguez, a invité «les jeunes et les étudiants» à défiler en signe de soutien au gouvernement socialiste. Les deux défilés, convoqués dans la même zone, pourraient se croiser. Lundi soir, un étudiant a été tué et deux autres personnes blessées par balles lors d'une manifestation à San Cristobal, dans le nord-ouest du pays. Première cible de la grogne, le président Maduro qui n'a de cesse de dénoncer une «tentative de coup d'Etat» fomentée notamment avec l'aide des Etats-Unis.