Les artistes participant au 1er Salon régional des arts plastiques ont appelé, mercredi au terme de leurs travaux à Souk Ahras, à la «relance du Salon national» qui se tenait précédemment dans cette ville. Les artistes-plasticiens ont considéré, à l'issue de cette manifestation, ouverte dimanche dernier à l'initiative de la direction de la culture sous le thème «Art et mémoire», que le retour à la dimension nationale de ce salon «se justifie par les traditions de la ville de Souk-Ahras en matière d'arts plastiques». Les trente artistes peintres présents à ce salon régional ont salué unanimement «les traditions de l'antique Taghaste, connue, à l'étranger comme en Algérie, pour tout ce qu'elle a donné durant des décennies à la culture, en général, et aux arts plastiques, en particulier». Les participants à ce salon, dont la cérémonie de clôture a été organisée à la cinémathèque de la ville de Souk-Ahras, ont recommandé de «donner à cette manifestation une dimension maghrébine», et appelé à «créer des espaces publics pour abriter des fresques artistiques, en coordination avec les Directions de l'éducation et du tourisme». Les artistes réunis à Souk-Ahras ont également plaidé pour la création d'un marché de l'art, avec la contribution des musées, des institutions financières et des entreprises nationales. Le 1er Salon régional des arts plastiques a été dédié à l'artiste de Souk-Ahras, le regretté Abdelkrim Mayouh. Le jury, présidé par le directeur de l'Ecole des beaux arts d'Annaba, Salah Bouhafs, a décerné cinq prix d'encouragement à autant d'artistes exposants. Un public très nombreux s'est déplacé durant les quatre journées du salon à la salle Nourredine-Djouad qui a abrité cette manifestation culturelle.