Scène ■ Produit en 2013 par une coopérative de Sidi Bel-Abbès, Maya, écrit en arabe algérien, aborde le phénomène de l'immigration clandestine vers l'Espagne en mêlant le théâtre à la danse et à la musique. Le monologue Maya de la coopérative algérienne de théâtre «Mosaïque» a remporté six distinctions dont le Grand Prix au 14e Festival international du théâtre d'El-Bugâa à Omdurman (Soudan), a-t-on appris samedi auprès du directeur de communication du Théâtre national algérien (TNA), Benbrahim Fethelnnour. Ecrit et mis en scène par Hichem Boussahla, Maya a remporté six prix sur les dix que compte le festival dont ceux de la meilleure mise en scène, du meilleur texte, de la meilleure scénographie et des meilleurs effets sonores. La comédienne Souad Djennati s'est vue décerner, pour sa part, le Prix de la meilleure interprétation féminine lors de cette manifestation tenue du 27 mars au 4 avril avec la participation de plusieurs pays arabes (Jordanie, Libye, Egypte, Emirat arabes unis et Soudan). Produit en 2013 par une coopérative de Sidi Bel-Abbès, Maya, écrit en arabe algérien, aborde le phénomène de l'immigration clandestine vers l'Espagne en mêlant le théâtre à la danse et à la musique. La même année, il avait remporté le Prix «Kelthoum» du meilleur spectacle au Festival national de la production théâtrale féminine qui se tient depuis 2012 à Annaba. Organisé par le ministère soudanais de la Culture, le Festival international du théâtre d'El-Bugâa est lancé chaque année à l'occasion de la Journée mondiale du théâtre, célébrée le 27 mars dans la monde. La quatorzième édition du festival était organisée sous le thème «Le théâtre pour tous les Soudanais». Par ailleurs, El Maoukouf 80 (Le Prévenu 80), création de la troupe théâtrale «Milev 86» de Mila figure au programme du 9e Festival arabe de théâtre de Douz (sud de la Tunisie) qui se poursuit jusqu'au 9 avril, indiquent samedi les organisateurs du festival. Cette œuvre du dramaturge saoudien Abbas al-Hayek, mise en scène par l'Algérien Zerrouk Nekaâ, relate la résistance acharnée d'un prévenu soumis à un interrogatoire musclé afin de lui extirper des aveux sur des «délits» que lui considère comme des «droits légitimes». La scénographie de cette œuvre frondeuse, qui met la question des droits de l'Homme au cœur du propos, est signée par Rédha Boulabsir sur des musiques de Mohamed Ariki. Mohamed El-Haouès y joue le rôle du détenu face aux enquêteurs campés par Yahia Tobbiche et Assia Chartioui. El Maoukouf 80 sera en lice avec neuf autres pièces de théâtre, notamment tunisienne, égyptienne et irakienne. Parmi les œuvres présentés au public figurent Infilet de la société tunisienne Clandestino et Faoudha de la troupe du théâtre arabe de Derna (Libye).