Obligation ■ En raison de la tenue de l'élection présidentielle, la 25e journée des championnats des deux premiers paliers est repoussée au 25 et au 26 avril prochains. Selon les dires du président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, son instance est prête à remanier encore le programme du reste de la compétition pour que le championnat se termine le 17 mai. Cela, histoire de permettre à l'équipe nationale d'entamer la dernière ligne droite de la préparation du Mondial brésilien. Cet état des lieux fera, donc, que les équipes des Ligues 1 et 2 seront soumises à un calendrier démentiel ce qui a poussé leurs présidents à réagir. Pour ces derniers, le report, par deux fois, de la date de la reprise de la compétition a fini par perturber la préparation de leurs équipes respectives, ce qui risque d'être lourd de conséquences. Ces présidents appellent la LFP à les consulter avant l'élaboration du nouveau calendrier, comme l'affirme, entre autres, le premier responsable du MCO, Youcef Djebbari, dans une déclaration à l'APS. «Nous allons nous organiser, nous présidents de club, pour saisir la LFP concernant le calendrier de la suite du championnat. Nous devons être consultés dans son élaboration. Le report à deux reprises de la reprise de la compétition a fini par perturber la fin de la saison. Devant cette situation, nous allons être soumis à un rythme de compétition infernal, d'autant que la fin du championnat est fixée au 17 mai, en raison de l'engagement de l'équipe nationale au Mondial. Je pense que l'idéal est de repousser la fin de la saison à la fin mai, ainsi, les joueurs auront l'occasion de récupérer après chaque journée», dit-il. Suivant le programme de l'Instance gérée par Mahfoud Kerbadj, les équipes concernées disputeront les 6 journées restantes en 22 jours, sans omettre le cas de la JSK et du MCA, qui s'affronteront le 1er mai prochain en finale de la Coupe d'Algérie à Blida. Pour les présidents des clubs, ce rythme ne peut en aucun cas être supporté par les joueurs, surtout pour ceux qui évoluent dans des équipes qui luttent encore pour un objectif précis. Déjà, cela a chamboulé le programme de préparation pour les différents coachs, qui axent, désormais, leur travail, sur le volet physique. Pour cette dernière ligne droite de la saison, les joueurs risquent de ne pas tenir sur ce volet, ce qui pourrait, facilement, leur jouer un mauvais tour. La LFP donnera-t-elle une suite favorable aux doléances des présidents des clubs ? Tout porte à croire que cela ne sera pas le cas, dans la mesure où «l'intérêt de l'équipe nationale passe avant tout». L'on se dirige, ainsi, vers un bras de fer entre les deux parties, puisque chacune semble vouloir camper sur ses positions.