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Réalisation d'un film sur l'Emir Abdelkader
Pourquoi l'avoir confiée à un étranger ?
Publié dans Info Soir le 13 - 04 - 2014

Aboutissement ■ Le vœu de réaliser l'épopée sur cette personnalité fascinante, dotée de multiples facettes, mystique, politique, littéraire et militaire, remonte à plusieurs années et le projet était à chaque fois reporté. Et voilà qu'il va enfin être concrétisé.
Ce projet cinématographique commence à prendre forme et l'équipe chargée de la réalisation est en repérage dans plusieurs villes du pays, à savoir Oran, Tlemcen, Ghazaouet, Beni Saf, El-Bayadh et Miliana. Le hic c'est que la réalisation a été confiée à un cinéaste américain, Richard Burnett. D'où la question : sommes-nous en manque de cinéastes algériens pour éprouver le besoin de faire appel à un réalisateur étranger ?
A ce propos, Rachid Benallal, cinéaste algérien, déplore que le cinéma algérien soit arrivé au point d'«importer» un réalisateur étranger pour faire un film sur l'histoire de l'Algérie.
Le constat est donc alarmant. Il poursuit : «Ce que je retiens, c'est l'évidence magistrale que nous a envoyée au visage le grand réalisateur américain Oliver Stone, quand on lui a posé la question : «Il paraît que vous allez faire le film sur l'Emir Abdelkader.» Il a répondu : «Votre culture, votre histoire, c'est à vous de les faire.» Je suis content qu'il soit venu des Etats-Unis pour nous dire cette évidence qui a échappé à nos responsables.» Il semblerait que ce soit le souci de bien faire qui justifie le choix du réalisateur américain, Richard Burnett, considéré comme un expert et spécialiste, et dont la filmographie, à l'instar de Killer of Sheep (1977) et Namibia (2009), est saluée aussi bien par le public que par la critique. Il est alors tout à fait clair que les autorités algériennes ont décidé de mettre le paquet pour que ce film voie le jour. Cependant, se tourner vers un réalisateur américain pour un film sur notre histoire, cela démontre l'incapacité de l'Algérie à faire son cinéma et à fabriquer son image. Cela démontre, en outre, le marasme et l'immobilisme dans lesquels stagne et végète le cinéma algérien. Ce qui fait dire à Rachid Benalla : «Il faut mettre un holà et axer sur la formation et le savoir-faire pour assurer un professionnalisme irréprochable et une manière de faire de qualité. L'Algérie doit désormais se doter d'une politique de cinéma efficiente, lui permettant de fabriquer son image.»
Faire un film sur l'Emir Abdelkader se révèle une affaire d'Etat, puisque c'est sous recommandation présidentielle que ce projet va être concrétisé.
La réalisation du film a été recommandée par le président de la République et le budget, colossal, dit-on, est assuré en intégralité par les caisses de l'Etat.
Le Président Bouteflika rêve donc d'un grand film consacré à la vie de l'Emir Abdelkader. Et pour transformer ce rêve en réalité, il a donné instruction de mobiliser tous les moyens nécessaires afin de boucler la réalisation de ce film très attendu en 2015 – un changement de planning de dernière seconde n'est pas à écarter. Cette fresque historique ne devrait pas laisser place au hasard et encore moins à l'improvisation. C'est ainsi que l'on dit que le Président a donné des instructions fermes pour que cette réalisation cinématographique soit à la hauteur des grandes qualités de cette personnalité nationale.


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