Paysage ■ La ville nous offre une vue panoramique depuis le port jusqu'à l'îlot qui accueille les vacanciers. La richesse de l'antique Iomnium réside dans ses différentes plages, de l'entrée jusqu'à la sortie de la ville, ses sites historiques et archéologiques (le Cardo, la Basilique, etc) abritent les restes d'une civilisation romaine et byzantine avec une empreinte aujourd'hui mêlée à la vie moderne. Petite, certes, cette coquette ville n'a cependant rien à envier à ses sœurs jumelles qui longent la côte. Les paysages hors du commun entre les collines, les montagnes et la mer, invitent l'esprit à voyager à travers le temps. La ville de Tigzirt nous offre une vue panoramique depuis le port jusqu'à l'îlot ; un îlot qui accueille les vacanciers désireux de prendre du recul et une vision externe de la plage. Un peu plus haut que le port, Tigzirt abrite aussi un lieu unique. Il s'agit de la pointe des blagueurs. De là, on peut admirer les bateaux qui passent au large et un coucher de soleil qui vous offre un spectacle inouï à ne pas rater. De là, en effet, vous pouvez voir le soleil, telle une orange, se noyer dans la mer avec le ciel qui reflète ses couleurs pourpres. Une fois la balade dans les méandres et ruelles de la ville achevée, et où l'on peut distinguer certaines pièces archéologiques, dont des colonnes, utilisées comme plaques d'ornement des devantures de maisons, une autre s'impose vers les villages qui entourent la ville comme un cercle qui veille sur elle. Juste à la sortie est, à la plage Feraoun prisée pour son calme olympien et ses galets arrondis par le sac et le ressac des vagues, on peut, comme à portée de la main, voir le village antique de Taksebt qui abrite un superbe mausolée datant de l'époque romaine perché sur une colline qui domine la mer vers l'est. Cet endroit féerique et témoin d'une histoire antique par son monument nommé Soumâa est situé un peu plus haut que le mont du cap Tadlest, d'où l'on peut dominer toute la baie de Tigzirt. Mais malgré sa beauté et ses atouts naturels, la ville se débat dans de nombreux problèmes. A la tête de l'Assemblée populaire communale de cette commune qui compte plus de 13 000 habitants disséminés dans la ville et les quatre grands villages, à savoir Tifra, Al-Kalâa, Cherfa et Lazayeb, le maire, Abbou Moussa, avec d'autres élus, se démène pour améliorer un quotidien qui n'est pas des plus réjouissants. Depuis sa prise en main des affaires de la commune, deux grands projets inscrits en 2006 ont pu être lancés dans la commune, à savoir le projet de réalisation d'un nouveau siège pour l'APC pour un montant de 12 milliards de centimes dont les travaux ont débuté depuis quelques mois. Ce bâtiment de six étages, d'architecture moderne qui sera érigé à proximité de l'actuel siège de l'APC, se veut être une solution définitive pour mettre fin à l'exiguïté des lieux dont souffre le personnel administratif. La commune a également bénéficié du raccordement au réseau du gaz naturel, qui a touché près de 80 % de la population, même si ce projet n'a pas encore touché l'ensemble des villages et hameaux à l'exemple de Lazayeb, El-Kalaâ et de quelques hameaux comme Athouri, Amejoud, Ifres. Toutefois, les travaux de raccordement des différents villages et quartiers de la ville ont généré d'importants dégâts sur les réseaux routiers et les chaussées de la ville qui sont, actuellement, dans un état lamentable et dont, on attend toujours la remise en état.