Tigzirt accueille chaque été, des milliers d'estivants. Toutefois, cette année ce n'est pas encore le grand rush. L'antique Iomnium dispose de plusieurs sites archéologiques qui aiguisent la curiosité des vacanciers. L'une d'elles est le site archéologique, qui fut le premier casernement de l'Empire romain dans la ville. Il a été construit suite à la révolte des autochtones contre les Romains. Il fut édifié en 147 après Jésus-Christ, sous le règne de l'empereur Antoine. A partir du IIIe siècle après J.-C., à l'époque du règne de l'empereur Septime Sévère, la ville trouva prospérité et obtint le statut de municipe, et différents édifices, (dont le temple du dieu Genio, les Thermes, le Forum, les routes principales dites Cardo et Decumanus etc.), ont été bâtis. La ville fut rasée et incendiée par les Vandales au VIe siècle après J.-C. Elle renaît avec la construction du village français en 1888. Ce qui reste au jour d'aujourd'hui intact des ruines romaines, où se superposent diverses civilisations, ce sont le temple ainsi que la basilique. En fin de journée surtout, l'esplanade des ruines romaines fourmille de monde. Le village historique de Taksebt, qui abrite un monument funéraire, cet héritage qui symbolise toute une histoire ancienne, érigé au IIe siècle av. J.-C., se situe à une dizaine de kilomètres du côté est de la ville. Le chemin traversant le village et celui qui mène au mausolée sont revêtus. D'après les archéologues, il existe aussi, dans ce village, un tunnel qui s'ouvre sur la mer. Et de Taksebt, on domine la splendeur et la beauté de la plage du « pan de l'histoire antique ». Un peu plus bas, se trouve la plage Féraoun, avec ses coquillages ainsi que ses cailloux arrondis. Elle est tant convoitée notamment par les familles et les baigneurs qui veulent profiter du calme des lieux. Juste à quelques brasses, se trouve la Grande plage, avec son sable fin, d'une blancheur sans pareil. Elle est réputée pour la propreté de ses eaux et son calme olympien. Elle est considérée comme l'une des belles plages du pays. Poussé au milieu du sable, défiant et la « rigueur » des rayons solaires et l'assaut des vagues de la mer, son arbre centenaire, connu communément sous le nom de « parasol des chômeurs », est toujours là. Il distingue ladite plage, qui permet en même temps à l'estivant d'avoir une belle vue sur l'îlot, où viennent se reproduire et s'installer sans inquiétude les oiseaux marins. L'îlot, qui, on dirait, déposé là par une main de maître, offre une vue paradisiaque. Il apporte une touche de charme particulière à la ville. Il est régulièrement visité. L'ex-Petite plage, tant adorée par les petits enfants pour ses eaux non profondes, est devenue port de pêche et de plaisance.A l'ouest, face à la célèbre forêt de Mizrana, se situe la plage Tassalast. Tout comme les deux autres plages, qui connaissent de grands afflux d'estivants au début du mois en cours, Tassalast regorge de monde. L'on peut s'y offrir des boissons bien fraîches et des plats variés sur place. Les éléments de la Protection civile veillent sur la sécurité des baigneurs avec un œil très vigilant. L'on apprend que leur dispositif a été renforcé en moyens humains et matériels. D'autre part, les grands rochers séparant l'ex-Petite plage et Tassalast, ont été « abîmés », laissant place pour une route nouvellement revêtue. A Tigzirt, le problème de stationnement ne se pose absolument pas, puisque l'APC avait aménagé l'ancien parc de la commune, sis à côté de l'hôtel Mizrana. Les deux plages : la Grande plage et Tassalast, disposent ainsi de deux parkings. Pour la saison estivale, la ville de Tigzirt est relookée et s'est offerte une toilette des grandes circonstances. La collecte des déchets ménagers y est assurée quotidiennement. Seule fausse note cet été : le manque d'eau potable.