Rendez-vous ■ La prochaine édition du Festival international de la bande dessinée d'Alger est un clin d'œil au mondial. Festival internationale de la bande dessinée d'Alger (FIBDA)-2014, une tradition culturelle et artistique désormais ancrée dans l'agenda des rencontres internationales de la capitale. Elle n'est pas des moindres puisqu'elle attire de plus en plus de monde, de participants étrangers et permet à un public de 7 à 77 ans, férus de BD, de côtoyer des auteurs bédéistes, de s'adonner à cette activité le temps d'un atelier ou de donner l'occasion à de nouveaux talents d'émerger. C'est sous le grand chapiteau de l'Esplanade de Riad El-Feth que s'est déroulée une rencontre - conviviale - entre les organisateurs et la presse pour parler de la prochaine édition de cet important rendez-vous dont le thème est «Le mondial des bulles», et qui se tiendra du 23 au 27 septembre prochain. Prenant la parole, Mme Dalila Nadjem, éditrice et commissaire du FIBDA, a énoncé les grandes lignes de cette aventure bédéiste qui, cette année, boucle sa septième année d'existence. A tout seigneur tout honneur. Le Brésil est le pays à l'honneur d'où, sans doute, le terme «mondial» marquant l'événement international du football. Evoquant le caractère que s'est forgé le FIBDA, celui «de partage et de résistance», Dalila Nadjem a annoncé le déploiement de la manifestation dans plusieurs quartiers d'Alger, dans certaines écoles, ainsi que dans deux autres villes. Les formations proposées par des spécialistes concernent l'animation 3 D, le manga algérien et la story-board. Les stages en ateliers visent à former, instruire et perfectionner aux maîtrises de scénariste, dessinateur et animateur. Il faut savoir que le FIBDA «qui n'a pas d'équivalent» sous d'autres cieux, regroupera des invités et intervenants d'Afrique, d'Asie, d'Europe, d'Amérique latine ainsi que du Canada. Un panel de participants nationaux et internationaux de retour chaque année, façonnent la place que revêt le FIBDA dans le monde du 9e art. Dans la foulée, Mme Nadjem a laissé entendre qu'il reste beaucoup à faire pour l'édition et la publication de la BD en Algérie et que le temps imparti à cette évolution serait d'une décennie. «Il faut 10 ans pour que le marché arrive à maturité», a-t-elle déclaré. Parallèlement à l'événement en lui-même, des compétitions, destinées aux jeunes talents, aux écoliers et aux collégiens, seront organisées. L'agenda du festival prévoit également des concours internationaux et un hommage à trois bédéistes du cru, entre autres Nouredine Ahiemzizou, Djilali et Masmoudi. Notons que le FIBDA est en bonne position dans le calendrier mondial de la BD. La rencontre avec la presse s'est terminée, comme à l'accoutumée, par un déjeuner sous le chapiteau.