Résumé de la 7e partie ■ Samia regrette le mépris qu'elle a affiché envers le jeune serveur de la pizzeria. Son amie pense qu'elle peut se racheter. Safia se fait rassurante. — Oui... C'est vrai, tu as gaffé mais ce n'est pas la fin du monde... Cela peut se réparer. Tu n'as qu'à retourner dans la pizzeria et cette fois-ci change de conduite à son égard... — Oh ! Non, cela ne servira pas à grand-chose. Je suis certaine qu'il me méprisera comme je l'ai méprisé. — Oh ! la ! la ! Comment peux-tu affirmer ce genre de chose alors que tu n'as aucune donnée ? Et dire que tu enseignes les mathématiques et la logique. — C'est vrai...Je ne sais plus où j'en suis... — Ecoute... Tu sais ce que nous allons faire ? — Oui, Safia ? — Nous allons déjeuner à la pizzeria. Ainsi, nous réglerons ce problème aujourd'hui même. Sinon, tu vas passer un week-end des plus horribles. — Tu as raison. Si je ne le vois pas aujourd'hui et si je n'apprends pas qu'il a oublié mon mépris à son égard, je risque de crever cette nuit. Cela dit, je trouve l'idée d'aller à la pizzeria deux heures à peine après l'avoir vu au lycée, pas bonne du tout. Il va soupçonner quelque chose... Il va me prendre pour une cinglée... — Il va nous prendre pour deux cinglées, rectifie Safia, parce que je viens avec toi. A moins que tu veuilles y aller seule. — Que j'y aille toute seule ? ça ne va pas ? Je n'en aurais pas le courage... Il faut que tu viennes avec moi... A moins que tu ne veuilles pas... — Ecoute, Samia... Je vais être franche avec toi... C'est la fin de semaine et je suis si fatiguée que je n'ai qu'une seule idée en tête : rentrer chez moi, prendre une douche et faire une petite sieste... Mais quand je vois comment tu es aujourd'hui, je me dois de t'accompagner... Tu serais capable de commettre une bêtise plus grosse encore que celle que tu as déjà commise. — Merci...Safia ; je te revaudrai un jour ta générosité. A mesure que les deux enseignantes se rapprochent de la pizzeria, elles ressentent une certaine inquiétude, surtout Samia qui tremble comme une feuille. Ce qui incite Safia à lui prodiguer quelques conseils : — Je ne suis pas experte en la matière, Samia, mais si tu ne te maîtrises pas, il vaut mieux que nous nous en allions chez nous. Si tu ne te maîtrises pas et qu'il t'adresse la parole, tu risques de bégayer ou de dire n'importe quoi et ce ne serait pas bon pour ton image. Tu es prof de maths, ne l'oublie pas... (A suivre...)