Résumé de la 3e partie ■ Voyant que Babyton est rejeté par tous les animaux de la ferme, Chiffonnette l'emmène à la forêt... C'est ça, moquez-vous de moi vilain merle ! Protesta Babyton. Maman, partons de cet endroit, ce n'est pas ma place ici. — Attendons demain, nous venons à peine d'arriver et je suis si fatiguée. Au lever du jour tu changeras peut-être d'avis ! La nuit Babyton eut beaucoup de mal à dormir. Les chouettes, les chats-huants et les hiboux n'arrêtaient pas de scruter les deux fugitifs. — Je ne suis vraiment pas un animal de la forêt, pensa Babyton, c'est lugubre la nuit. Ce doit être difficile de vivre en pleine nature. Je préférais la ferme même si les canards ne m'aimaient guère. Au petit matin, la rosée vint mouiller le museau de Chiffonnette. Une légère brise finit par réveiller les deux dormeurs. — Comme il fait froid ! cria Babyton, vite maman on rentre à la maison ! — Oh ! bâilla Chiffonnette, il y avait bien longtemps que je n'avais dormi aussi profondément ! Elle s'étira, et secoua ses pattes. — Vois-tu Babyton, à la maison nous prenons de mauvaises habitudes. Le panier est trop confortable, il fait trop chaud, et nous ne savons plus apprécier la nature. Cette escapade dans la forêt, m'a fait le plus grand bien. Jamais Chiffonnette ne fut aussi loquace ; elle était ravie, sa véritable nature avait pris le dessus. Pour un peu elle serait redevenue sauvage. Pas le petit Babyton, il détestait cette forêt et n'avait qu'une hâte, rentrer le plus rapidement possible. — Bien, maugréa Chiffonnette, rentrons si tel est ton désir. Je pense que tu es un garnement trop gâté. Mais avant de retourner à la maison, allons faire une balade au marché. — Au marché ? Qu'est-ce qu'un marché ? questionna Babyton. — Tu verras c'est très amusant, il y a des marchands de légumes, de poissons et même des animaux. — Cela sert à quoi, un marché ? — Les enfants et les grandes personnes se promènent, bavardent, font des provisions. C'est l'occasion de se retrouver et de parler de la pluie ou du beau temps. C'est une fête, et peut-être rencontrerons -nous quelqu'un qui connaît tes origines ! Encore une fois Chiffonnette prit tout son temps pour bien laver son petit. Les voilà tous les deux sur la place du village. Il y avait foule et Babyton était tout énervé à la vue de ces gens qui se bousculaient pour approcher les marchands. (A suivre...)